Voici un arbre, vu à la pépinière Bessard dont vous connaissez tous le genre, très courant dans nos forêts.

Les feuilles :


Le port du sujet jeune :


Qui est-ce ?

un saule ou un autchose à feuilles de saule ?

Un fagus peut-être? Il y en a tellement de variétés, de toutes les couleurs et de toutes les formes..me fait un peu penser au petit 'Mercedes', tiens, mais en plus maousse..
Zeph

Nan.... C'est pas un hêtre, Zeph. Mais c'est vrai, il a tellement de hêtres différents...

Caro : Pas un saule non plus... Mais y'a de l'idée, oui...

L'arbre devient grand : 15/20 mètres et prend de belles couleurs d'automne. Je sais, ça ne vous aide pas vraiment...

Bises

Si c'est un boulot il a pas un beau port

Ça ressemble bigrement à un des chênes à feuilles persistantes de Poliphile c't'affaire...

MArkot

Quercus hemisphaerica sans doute, bonne mémoire Markot, excellente arbre persistant, très facile.Des arbres persistants ds nos régions c'est rare.
Specialistes: Mallet Court et la pépinière de La Preille.
Lorsque vous visitez un arboretum et que vous voyez un petit arbre persistant que personne ne connait, vous dites:"c'est un chêne" cela marche presque  tout le temps!

Ben non. Ce n'est pas Quercus hemisphaerica. Il n'est pas si petit et son feuillage est caduc...

Mais on est sur la bonne voie...

Bonsoir

On dirait un Quercus Myrsinifolia, nom vernaculaire "Chêne Bambou"

à+

Quercus salicifolia ?

C'est bien un chêne, effectivement. Mais ce n'est pas Q. myrsinifolia qui a le bord des feuilles dentés ni Q. 'Salicifolia'. Mais tu "brûlais" Caro. Je vous donne la réponse : Quercus phellos

Voici ce qu'en dit G. Adeline :

Son écorce sombre et fissuré et son port souple sont très gracieux. Feuillage un peu ondulé comme celui d'un saule, prenant à l'automne des tons chatoyants jaune orangé. Supporte bien le bord de mer.

Le 'Salicifolia' est de l'espèce robur. Il est plus petit et ne prend pas de couleurs automnales particulières.

En fait je pense qu'il y a des espèces très proches, Rebelle veux-tu dire que le tien est caduc?
Les miens perdent les feuilles au printemps je pense en partie.
Je viens de trouver que hemisphaerica , nigra et phellos sont très proches.
Sinon, j'ai salicifolia et un autre magnifique  et j'ai glauca.

N'empêche... c'est qui qu'a trouvé qu'cest un chêne??? Hein??

Je boude ...

MArkot

Tu boudes...oui, mais comment?
Comme ça?

Comme ça?

ou comme ça?


Faut préciser!!!
Zeph

Je répond pas passe ke je boude...

na !

MArkot

Si vous étiez plus raisonnable,
Je me garderais bien de venir vous conter
La folle et peu galante fable
Que je m'en vais vous débiter!

Une aune de Boudin en fournit la matière.

Une aune de Boudin, mon cher !
Quelle pitié ! c'est une horreur !
S'écriait une Jardiwebbeuse,
Qui toujours tendre et sérieuse,
Ne veut ouïr parler que d'affaires de fleurs.

Mais vous qui, mieux qu'âme qui vive,
Savez charmer en racontant,
Et dont l'expression est toujours si naïve,
Que l'on croit voir ce qu'on entend ;
Qui savez que c'est la manière
Dont quelque chose est inventé,
Qui, beaucoup plus que la matière,
De tout Récit fait la beauté,
Vous aimerez ma fable et sa moralité ;

J'en ai, j'ose le dire, une assurance entière.

Il était une fois un pauvre limougeon
Qui, las de sa pénible vie,
Avait, disait-il, grande envie
De s'aller reposer aux bords de l'Achéron :
Représentant, dans sa douleur profonde,
Que depuis qu'il était au monde,
Le Net cruel n'avait jamais
Voulu remplir un seul de ses souhaits.

Un jour que, au jardin, il se mit à se plaindre,
À lui, la foudre en main, Jupiter s'apparut.
On aurait peine à bien dépeindre
La peur que le bonhomme en eut.

Je ne veux rien! Dit-il, en se jetant par terre,
Point de souhaits, point de Tonnerre,
Seigneur, demeurons but à but.

Cesse d'avoir aucune crainte!
Je viens, dit Jupiter, touché de ta complainte,
Te faire voir le tort que tu me fais!
Ecoute donc. Je te promets,
Moi qui du monde entier suis le souverain maître,
D'exaucer pleinement les trois premiers souhaits
Que tu voudras former, sur quoi que ce puisse être.
Vois ce qui peut te rendre heureux...
Vois ce qui peut te satisfaire !
Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux,
Songes-y bien, avant que de les faire.

À ces mots, Jupiter dans les Cieux remonta,
Et le gai limougeon, ramassant des bleuets,
Pour retourner chez lui, dans son sac les jeta.
(Ce coloris jamais ne lui parut si gai...).

Il ne faut pas, disait-il en trottant,
Dans tout ceci, rien faire à la légère ;
Il faut, le cas est important,
En prendre avis d’un bon compère.
Ça, lui dit-il, cliquant sur sa souris gaiment,
Rêvons tout notre saoûl aiguillons et piquants ;
Je suis riche à jamais,
Et n'ai qu'à faire des souhaits.
Là-dessus, tout au long, le fait il lui raconte.

A ce récit, l'Epineux (un grand Ponte!)
Forma pour son ami mille vastes projets ;
Mais considérant l'importance
De s'y conduire avec prudence :
Tss, Pff, mon cher ami, dit-il à son compère,
Ne gâtez rien par votre impatience ;
Examinons bien en frères
Ce qu'il faut faire en pareille occurrence ;
Remettons à demain votre premier souhait,
Et consultons notre chevet.

Je l'entends bien ainsi, dit le Creusois, bonhomme;
Mais…vais zyeuter un coup sur deux ou trois forums!
Àprès quelques épîtres, et deux ou trois bons mots
Etonné que « César » personne ne le nomme,
Il dit, en s’échauffant: "Quels ingrats que les hommes :
Puisque c’est aussi mal qu’on traite mon ego,
Qu'une aune de Boudin je leur serve à propos !"
À peine acheva-t-il de prononcer ces mots,
Qu’il aperçut soudain, grandement étonné,
Un Boudin fort long, qui partant
D'un des coins de la cheminée,
S'approchait là en serpentant.

Il fit un cri dans l'instant ;
Mais jugeant que cette aventure
Avait pour cause le souhait,
Que par bêtise toute pure,
En homme imprudent il avait fait,
Il n'est point de pouille et d'injure,
Que de dépit et de courroux
Il n’agonît le ciel (et nous).

Quand on peut, disait-il, obtenir un Empire,
De piquants, d’épines, et autres aiguillons,
Des cactus, de beaux chardons,
Est-ce alors du Boudin qu'il faut que l'on désire ?

Eh bien, j'ai tort, dit-il, j'ai mal placé mon choix,
J'ai commis une faute énorme,
Je ferai mieux une autre fois.
Bon, bon, dit-il, attendez que je dorme,
Pour faire un tel souhait, il faut être bien fort !

Le Creusois mille fois, emporté de colère,
Pensa faire tout bas le souhait d'être mort!
Et peut-être, entre nous, ne pouvait-il mieux faire :
Les hommes, disait-il, pour souffrir sont bien nés !
Peste soit du Boudin et du Boudin encore!!!
Plût à Dieu, Pauvre Pandore,
Qu'il te pendît au bout du nez !
La prière aussitôt du Ciel fut écoutée...

Et dès que le Creusois la parole lâcha,
Au nez du Piquant irrité,
L'aune de Boudin s'attacha.

Ce prodige imprévu grandement le fâcha.
Notre homme était coquet, il avait bonne grâce,
Et pour dire sans fard la vérité du fait,
Cet ornement, en cette place,
Ne faisait pas un bon effet ;
Si ce n'est qu'en pendant sur le bas du visage,
Il l'empêchait de parler aisément,
Pour un Boudeur...merveilleux avantage!
Et si grand, qu'il pensa dans cet heureux moment
Ne souhaiter rien davantage.

Je pourrais bien, disait-il à part soi,
Après un malheur si funeste,
Avec le souhait qui me reste,
Tout d'un plein saut, me faire Roi.
Rien n'égale, il est vrai, la grandeur souveraine ;
Mais encore faut-il songer
Combien grande serait ma peine,
Et dans quelle douleur ce serait me plonger,
De m'aller placer sur un trône
Avec un nez plus long qu'une aune.

Il faut méditer sur cela,
Car où serait mon allégresse,
D’aller visiter la Princesse
En conservant le long nez que voilà?

Faut-il alors demeurer un piqueux?
Avec un nez comme tout autre morveux,
Et tel qu'il était avant ce malheur-là?

La chose bien examinée,
Quoiqu'il connût d'un sceptre et la force et l'effet,
Et que, quand on est couronné,
On a toujours le nez bien fait...
Comme au désir de plaire il n'est rien qui résiste,
Il aima mieux garder son Bavolet
Que d'être un Roi au nez si triste.

Ainsi le Limougeon ne changea point d'état,
Ne devint point grand Potentat,
D’épines ne remplit point sa bourse,
Trop heureux d'employer le souhait qui restait,
Faible bonheur! Pauvre ressource!
A remettre son nez...en l'état qu'il était!

La Zephontaine

--Message edité par zephirine le 2007-08-01 09:29:30--

quel talent !   on va être plus d'un à en rester baba...

--Message edité par belledegif le 2007-07-31 18:43:13--

Bravo Zeph !

Non, mais j'vous jure les bras m'en tombent !! Moi, inspirer une telle fable... Je ne regrette vraiment pas d'avoir boudiné !

La Zeph est maintenant recordwoman du post le plus long ! (j'suis pas sûr d'avoir tout lu...).

Bizzzzalalafontainedu web !

MArkot tout déboudiné

Bravo Zéphirine, j'en suis baba, toutes mes félicitations.C'est vraiment bien envoyé.
Amitiés
Jeannette