Citation :

Lepineux a dit : Citation : Phil  a dit : "...sinon, on serait déjà dans une jungle inextricable, et il n'y aurait plus un pouce de gazon !..." à la maison, moi seul jardine... donc au bout de 3 ans, on frôle la jungle inextricable et épineuse, et le gazon est très très réduit...

ces 2 rélexions me font penser qu'on parle des conjoints mais qu'on n'a pas évoqué les enfants !...
mes 3 garçons ont très mal réagi qd je me suis mise au jardinage... ils étaient pourtant grands, mais pour eux cela voulait dire plus de partie de ballons, plus de cabanes improvisées... alors qu'ils en avaient largement passé l'âge !... que d'arbustes en partie écrabouillés et de fleurs avortées à cause de leur "maladresse" pas tjrs innocente à mon avis....
celui de 25 ans m'a encore dit récemment : "bon et bien maintenant il va falloir que tu t'arrêtes de planter sinon il n'y aura plus de place" : qd je lui ai montré des photos de jardins bien connus, il m'a répondu "ça ce n'est pas un jardin !"...
pour lui jardin veut dire une place agréable pour mettre tables et chaises, chaises longues, barbecue... et recevoir des amis...
bref, un jardin "à vivre"
c'est vrai que certains jardins sont souvent conçus pour être regardés... et quel spectacle !...
je me demande si je n'aurais pas dû faire un autre post finalement...

Belledegif...

c'est rigolo, la 1e réflexion de ma soeur en voyant mon plan de jardin : mais où va jouer ton fils ?  

Je penses qu'il y a une question d'habitude. Quand je reçois les enfants de ma soeur, il y a toujours quelques problèmes. Par contre, mon fils est depuis tout petit dehors, il n'arrache jamais une feuille, ni une fleur sauf les marguerites et les fleurs qui poussent dans le gazon .... dés qu'il a su bien marché, il fallait faire le tour du jardin tous les matins, en faisant un petit arrêt au coin sauvage pour cueillir des fleurs et verger pour manger des framboises.

Je vais tout de même lui aménager un petit coin de 50 m² avec cabane, tunnel en osier vivant ... justement à côté des framboisiers  

Lou

Lou, le problème c'est le ballon ! pas forcement les enfants.
Encore que, lorsque tu en auras toute une tripotée qui vont jouer à l'épée dans tes massifs…
Le plus dur à gérer c'est les copains.
Pénélope

Les enfants utilisaient le jardin comme lieu de chasse aux trésors ! et les copains copines, des années après, s'en souviennent agréablement ... Comme quoi, il n'y a pas que le ballon... Pour ce dernier, la méthode est d'inciter les "frappeurs grandissants" à utiliser les vrais terrains de sports locaux... en plantant des EPINEUX  

Amitiés
Phil le traitre

--Message edité par Phil_59 le 2007-01-11 19:40:51--

Citation :

Pénélope  a dit : Le plus dur à gérer c'est les copains. Pénélope

Oh, ne m'en parlez pas ! Certains des copains de mes fils n'ont plus le droit de venir, car y'en a qui prennent un malin plaisir de venir saccager les plantes juste pour le fun. Et puis d'autres qui ont essayé (ils ont droit chez eux, selon la mère) mais qui ne sont pas près de recommencer après le savon (vocal, rassurez-vous) que je leur ai passé !
Quant à mes fils (10 et 9 ans), ils savent bien qu'ils doivent laisser tous les végétaux tranquilles. Ils disposent d'un "camp" dans un coin du jardin, sous de grands pins obscures (à l'abri des regards), et là ils s'en donnent à coeur joie.
@micalement
Caroline

Ah là là, si vous saviez le nombre de plantes d'arbustes et même de jaunes arbres qui ont été bousillés ici par des ballons de foot! Quand ils sont petits, passe encore, ils n'ont pas de jus, mais à 15 ans ça ne pardonne plus. Un conseil, ne plantez jamais deux arbustes ou deux arbres de manière symétrique, ils sont immédiatement convertis en goal. Sans parler des copains, c'est pis encore.
Bon maintenant, ils sont grands, mais me font des remarques comme les tiens Belle de gif: "ben, où est-ce qu'on va jour maintenant ?" A 25 ans, je vous jure....
Amitiés, Satout.

Les enfants parlons-en chez-moi j'ai eu la chance habitant une résidence ouverte sur un espace vert avec des placettes aménagées et des rues pietonnes donc d'être dispensée  des dégâts foot cabanes et compagnie le tout se passant dans l'espace commun à la résidence; mais j'ai gardé deux souvenirs cuisants
Primo j'avais soigneusement établi une magnifique plate-bande de lupins plans dont jetait pas peu fière quand je rentre du travail un soir pour assister à un fin d'une partie de tennis entre mon mari et mon dernier garçon (mon mari se sentant obligè de jouer son rôle de père ce soir-là) et assister à l'exécution par décapitation d'un lupin pour chaque coup raquette vous pouvez imaginer ma colère
Deuzio le même garçon un jour arrive avec un bouquet dans la main regarde maman je t'ai cueilli un bouquet d'oiseaux et c'étaient de jeunes pousses de pivoines (effectivement les jeunes pivoines quand elles sortent de terre ressemblent à de jeunes oisillons)et il avait écumé tout les pieds de pivoines du jardin!!  
=

--Message edité par monikjeanne le 2007-01-12 14:24:07--

Pour ce qui est du jardinage ici également je m'en occupe seul.
De temps en temps une idée lumineuse surgit du subconscient de ma tendre et chère (jardin de curé par exemple) mais pour le reste....... un peu d'aide de mon petit dernier, qui a l'air de si intéresser.
Affaire à suivre.

a+

Les enfants les enfants, et les parents alors !!!!
Je jardine depuis gamin et c'est moi qui enguirlandais mon père quand il dribblait avec son ballon avec mon oncle dans le jardin... Ca me mettait en rage qu'ils détruisent en 1 minute ce que j'avais mis 1 an à entretenir dans l'espoir de promesses alors anéanties.
Heureusement j'avais toujours le dernier mot.

Pauvre enfant martyr je pense que l'on va ouvrir un post spécial pour celà

  Le jardinage à deux d'accord mais seulement si c'est moi qui commande !!!!!
  Nouba adjudant

Là je te reconnais bien Nouba tu veux bien un exécutant mais docile ,comme je te comprends

Mon exécutant est docile, mais il ne faut pas le laisser travailler tout seul, on risque des surprises quelquefois, pas toujours faciles à réparer.Il a parfois un sens de l'esthétique  particulier.
Amitiés
Jeannette

--Message edité par jeannette le 2007-01-12 16:17:05--

Salut, salut et meilleurs voeux à tous,

Je voulais déjà mettre mon grain de sel cet après midi. Mais pffuit ! une mauvaise manoeuvre et tout et parti.On voit que voilà un certain temps que je n'avais mis les pieds chez vous au point de perdre les bons réflex.   C'est que comme à mon habitude j'avais fait de la prose, alors pour recommencer !
Ce dont je m'aperçois c'est que nous sommes à peu-près toutes au même point avec le jardinage à quatre mains avec nos chers et tendres (enfin nos durs... car c'est pour leurs biceps que nous ne pouvons nous passer d'eux).
Ça vous étête un arbre en un rien de temps ces "hommes" là.
Le post avait commencé avec le jardinage à deux ou quatre mains , du Je au nous , nous sommes passés aux Autres. Ah! les Autres, les gosses des autres, les nôtres... Comme dit ce jeune rapeur strasbourgeois : "Les Autes... pas moi les Autres".

Moi je crée, je plante, je sème, je taille,  j'entretien, je charie le compost,  je lis et j'écris, et lui tond. Et comme il ne me laisse pas empiété sur la pelouse il a beaucoup à tondre. et quand il a fini il rentre suant, ahanant pour me dire "aujourd'hui je n'ai mis qu'une heure" ... oui et des poussière. Donc résumons il donne au jardin une heure de son temps et même pas tous les huits jours. Bon j'exagère nous avions aussi une haie (80m de charmille à tailler) et là c'était à quatre mains, à lui l'engin à moi balai et brouette. Mais on a arrêté cet esclavage. De 3 tailles par an , nous étions passé à six puis à neuf, âge avancé oblige, nous devions la faire en deux puis trois fois. Autant vous dire que nous ne faisions plus que ça.
Bien sûr comme chez beaucoup, monsieur fait les gros travaux, mais jamais comme je désire. C'est un bricoleur mais au sens plein du terme, il "B R I C O O L E".
Une fois la haie rasée, les racines laissées en place faute de courage (80 m à raison d'un charme tous les 50cm ...) nous avons entrepris de faire une allée . Je lui demande d'arraser le terrain pour mettre à niveau. Mais il a une autre idée, pas du tout orthodoxe. Il ne nivelle pas le terrain mais fait la mise à niveau avec les granulats de shistes posés sur toile. Autant vous dire que pour avoir une surface plane il a dû en mettre et en remettre, puis à faire des marches. Puis à mettre des bordures en faux grès car le tout par son poids menaçait de se déverser dans le parterre maintenant en contrebas. Et pour tenir le tout, comme Monsieur se refuse à faire du ciment et à poser ces bordures sur ciment (ou béton) il enfonce des ferronneries à un m de profondeur. Je ne vous dit pas l'esthétisme de la chose. De l'autre côté il a eu la bonne idée de poser des planches en bois, maintenues de la même façon, et évidemment pas en ligne droite. Je n'ai plus qu'à planter des bordures de buis pour cacher le tout, et avoir l'espoir qu'une fois le bois pourri les racines tiendront les granulats à distance. "Mon dieu quel bonheur, mon dieu quel bonheur d'avoir un mari qui bricole..." dit la chanson. Et puis surtout il ne faut rien dire il faut être ravie du résultat et congratuler notre mari bricoleur. Chaque fois que m'absentait pour un congrès à l'autre bout de la France, il avait mutilé un arbre, n'importe comment et n'importe quand. Je ne vous dit les moignons ! Il désherbe assis par terre et gare au semis (naturel ou pas) . Mais j'ai appris avec l'âge à mettre de l'eau dans mon vin. Je ne dis plus rien me disant qu'au moins c'est fait , je n'aurais pas eu le temps de le faire de toute façon. Je m'en contente. Faute de merle on mange des grives... par contre il s'occupe des topiaires, les floraisons de mes spirées s'en ressentent mais mes Lonicera Baggen’s Gold sont doux et gonflés comme des coussins. Ça je dois avouer qu'il le fait bien.
Vous l'aurez compris le reste du temps pour lui la sieste et pour moi la taille , pour lui la chasse ]et pour moi la taille, encore ou le rateau
Je ne suis pas sérieuse bien sûre. Néanmoins la chaise longue est rarement pour moi, sans doute est-ce aussi que je travaille moins dur ? vas-t-en savoir.

Je vous est parlé du travail à deux et quatre mains je vous dirrai mes déboires avec les Autres une autre fois, ça ne manque pas de sel... ou de vinaigre quand la moutarde vous monte au nez n'est-ce pas ?

Bonne soirée. Lidine

C'est quand même bien commode d'avoir un ouvrier à la maison, il suffit d'un gentil "tu peux m'aider, mon chéri", en papillottant un peu des cils, et hop, on vous défonce 100m2 à la motobineuse qu'on est allé louer avec ravissement. Effectivement, dès l'âge le plus tendre, les garçons ça aime les moteurs et les engins qui fonctionnent à l'essence.
Par contre, comme l'homme de peine n'est pas toujours disponible (agaçants, ces horaires de bureau) j'ai quand même scié toute seule une branche de laurier-sauce , à l'égoïne s'il vous plaît, parce que ça m'avait pris de le faire une après-midi. Et les trous pour mes rosiers, pareil, quand on reçoit son colis plein de bébés aux racines nues, il faut vite vite les mettre au chaud.
Sinon, il est plein d'idées, fontaines, perspectives, je lui ai suggéré de créer une allée cavalière dans notre parcelle de 600m2, carrée avec la maison plantée au milieu. Il a eu le bon goût de rire.
C'est moi qui craque pour les plantouilles et qui rapporte triomphalement des merveilles (très ordinaires, je m'en rends compte à présent que je lis les forums! mais qui m'ont plu quand même) que je me charge de planter.

Quant aux enfants, ils sont assez peu ballophiles mais accros du vélo, qui a jusqu'ici décapité des fuschias et mon hydrangea quercifolia, avec l'aide de leur père qui joue au loup (et quand on a peur, on perd le contrôle et on fonce dans les plate-bandes). Les copains sont savonnés d'avance, comme ça ils évitent de se jeter dans les branches qu'il ne faut pas. Mais effectivement, les poteaux à linge sont devenus buts de foot lors de mémorables goûters d'anniversaire, il en faut des bonbecks pour les détourner de leur ballon...

Donc le jardinage, ça se conçoit à deux, ça se pratique avec une division du travail bien entendue (je dirige), et ça se protège des nuisibles comme les enfants en les envoyant au parc (bon, allez, un peu d'éducation aussi, ça ne fait pas de mal, ils savent qu'on ne marche pas là où il n'y a plus de gazon=ça veut dire que maman a planté un truc). Et j'en ai même un qui s'intéresse! Comme son père, il reste lucide et m'a déjà demandé de planter un potager qui ne serait pas loin d'égaler celui de Versailles. On verra.

Dure la compo ! Allez, je m'y colle à mon tour.
Introduction
Après, démocratie oblige, une petite commission d'enquête au diner:"Tu sais pas le nouveau sujet sur mon forum?"
lui: "Tu peux dire que je fait tout le gros-oeuvre et toi tu t'occupe des plantes", "Ah bon, ça se passait comme ça avant? tu faisais tout? je ne me rappelle pas". Moi, oui.
Développement
Il faut dire qu'il n'y avait alors que 25m de haie d'aubépine et 15 de troène. Et 1000m d'herbage pentu à tondre avec une autotractée de 50cm. Et le potager, bêchage compris. Et les brouettes de bois. Et les travaux de la maison tous les étés, là à quatre mains et à deux têtes pensantes.
J'étais jeune, mais au 3° corset de plâtre, et après quelques années de divan, j'ai enfin admis la différence des sexes: tous les hommes sont égaux, sauf les femmes. lui: "Moi je fais les trous, et toi tu fais comme la Princesse, tu me regardes et tu me dis comment il faut faire"(cf la photo dans le 1er livre sur le Vastérival). Depuis, je fais les petits, les moyens et les pas trop gros trous. Les très gros, je les comble et je plante. Et je continue à faire tout le reste.
Avec le temps, mon "jardinier en chef", chef, s'intéresse, prend plaisir aux visites de jardin, m'accompagne parfois (rarement) dans les pépinières où je lui offre toujours les plantes qui l'attirent pour l'encourager. Il peut nommer à présent une bonne trentaine de plantes (moi: "Tu as vu le Mahonia japonica, il n'a jamais été aussi fleuri" lui: froncement de sourcils "Je ne vois pas bien où il est"). Il respecte ma passion, l'accompagne ,même physiquement (ts les hommes sont...),savoure le jardin, plutôt tout seul: je dois le soûler avec mes commentaires et mon latin botanique. Il respecte mon travail: "Tu peux me dire où je peux mettre les pieds ?" me donne des consignes: "Il faudrait tailler les clématites qui bouchent les gouttières" (il est aussi mon couvreur préféré, toujours en l'air sur une échelle, moi je suis plutôt terrienne) et acquiesce à mes projets: "Si tu as besoin d'aide, demande moi", aide physique, pour les raisons sus-dites. Les progrès sont énormes, mes nouvelles acquisitions ne sont plus accueillies par un "Ben, t'en avais déjà, des hellébores!" mais par "C'est très beau, tu as eu raison de l'acheter, mais si tu plantais déjà tout ce qui attend dans l'ombrière?" La curiosité botanique, la relation viscérale,(voire radiculaire) aux plantes "Tu n'es pas assez détachée du matériel,  ta réaction est disproportionnée quand tu vois une plante crever",bref la passion n'est pas partagée. Mais nous n'avons que 25 ans de vie commune, tout espoir n'est pas perdu.
Conclusion
Les jardins visités créés par des couples, et des livres aussi, me faisait dire "Ca doit être super de partager cette passion". Et puis, depuis que l'objet de ma passion (pas le jardin, l'autre, mon compagnon de route dans la vie) s'intéresse à notre jardin, je me sens parfois bousculée, intrusée dans mon jardin. L'autre jour, il me dit, comme ça: "le jardin est trop touffu, ça manque de transparence". Môssieur émet des critiques sur mon jardin! "Ecoute, que j'lui ai dit, la transparence c'est en hiver, et en été c'est l'opulence. Ca marche?" Ah mais, je ne vais pas me laisser piétiner dans mes plates bandes!!!!!!!!
Amicalement       lo

sympa cette tranche de vie... qu'est ce qu'on fait ? on met une note ? 18/20.

On sent que c'est du vécu et non un devoir inventé

Voire plus ma moitié était morte de rire.... quelques détails quant à la réaction disproportionnée, le "je vois pas bien où ce trouve cette plante" enfin du genre.....