J'ai d'abord cru de loin que c'était la tête d'une couleuvre posée sur une feuille de nénuphar. Car il y a des couleuvres dans la mare.

Mais non, c'était une énorme chenille, qui déambulait péniblement de feuille en feuille: elle ne sait visiblement pas nager, mais se débrouille. 10 bons centimètres quand elle ne s'étire pas.
D'après mes livres sur les papillons, elle ressemble à s'y méprendre à une chenille de Grand Sphinx de la vigne.

Que ferait-elle dans la mare et tellement au nord des vignobles caillouteux et secs? Ça me laisse perplexe.

Auriez- vous une autre hypothèse ?

   

   

               

lo

--Message edité par lo le 2009-09-05 23:38:54--

Tu sais, il y a des fois où les bébés refusent d'attendre, et arrivent dans le taxi qui emmenait la maman à la maternité...c'est peut-être ce qui est arrivé à cette pauvrette? Un oeuf prématuré, en quelque sorte? Tombé en plein vol de papillon, et accouché par un nénuphar?

Zeph

--Message edité par zephirine le 2009-09-06 07:32:51--

Un zozio l'a chopée mais l'a lâchée au dessus de ta mare  

Hé non, ce n'est pas la cigogne qui l'a amenée

Je viens de trouver ceci :
Chenille du "Grand Sphinx de la Vigne" ou "Grand Pourceau" Deilephila (Pergesa) elpenor avec sa petite corne abdominale à pointe blanche : chenille ocellée brune ou verdâtre, sur Gaillet, Epilobe, Trèfle d'eau (bord des eaux, estuaires...) mais aussi sur Vigne, Oenothère et même dans les jardins sur Fuschia...; si elle est inquiétée, elle rentre son thorax, gonfle ses 1ers segments abdominaux pour mimer une tête de serpent qui effraie les prédateurs ! Toute la France, chenille en juillet-septembre, nymphose à la surface ou dans le sol, chrysalide hivernante, (1 génération dans le Nord); marais picards, août 2004 : photo B.Regele


Et du Menyanthes, il y a en plein dans la mare. Quelle idée de l'appeler Sphinx de la vigne si on le trouve partout, même là où la vigne ne peut pas pousser. C'est juste pour nous enduire d'erreur ?

lo

Elle me parait bien sympathique cette chenille qui veut avoir l'air d'une couleuvre   Tu as tiré cet extrait intéressant de quel livre , Lo?

--Message edité par wappa le 2009-09-07 10:38:47--

   ben, j'suis du siècle dernier, moa. Quand je cherche, je commence toujours par les bouquins. L'incontournable  Delachaux & Niestlé sur les insectes, où toutes les larves et autres chenilles sont représentées.

Et puis, le lendemain, je vais voir sur Google, et je tombe là-dessus
Et aussi là . Pas étonnant qu'au premier coup d'œil je me sois fait surprendre.

Moralité: y'a pas tout dans les bouquins (ou alors il en faut beaucoup beaucoup). J'suis déçue  

lo

Elles sont vraiment superbes ces photos , Lo  

Je viens de passer un bon moment dessus  

superbe ! 'lo'  le cours de botanique avec de si belles photos
du grand sphinx de la vigne (j'ai 2 pieds, pas vu ces bêtes)

ici les Sphinx Colibri butinent sur l'Albisia...

bonne journée

Ils ne sont pas facile à observer, les papillons nocturnes. J'ignore plein d'hôtes du jardin.

Nous nous sommes seulement souvenu qu'un soir, il y a peu, nous avons aperçu derrière la fenêtre un papillon de taille inhabituelle. Mais il vibrait tellement en vol sur place que nous n'avons rien vu même de sa couleur. (la nuit, tous les papillons sont gris) Puis il est vite reparti dans la nuit. Peut-être un grand Sphinx ?

lo

Ici, ce sont les Moro-sphinx, les plus répandus.
J'adorais les voir batifoler et "pomper" à tout va, avec leur trompe éléphantesque, dans les lavandes de mon premier jardin.
Et ô joie, cette année, j'en ai vus plusieurs, pour la première fois, dans mon nouveau jardin!
Inutile de préciser que les oenothères sont à tout jamais bannies de mon jardin (elles sont un piège mortel pour les Moro-sphinx, qui se coincent la trompe dedans et ne peuvent plus s'échapper... )
Zeph

...pas tous les Oenothera...Oenothera speciosa par exemple oui mais pas biennis, glazioviana et d autres indigènes

Pascal

Chouette    j'adore O. biennis. Je lui laisse un coin pour se naturaliser depuis des années.

lo