Donc je suis allée voir Patrick Nicolas à Courson, car il avait à son catalogue deux clématites qui m'ont lâchées à plusieurs reprises: C. x triternata 'Rubromarginata' et C. 'Brunette' (macropetala ?)
P. Nicolas m'a dit en avoir arrêté la culture car il avait trop de déboires avec ces deux-là. Cela m'a un peu consolée, mais un peu seulement.

Puis nous avons causé...causé, et il m'a raconté une méthode, inspirée d'une pratique utilisée au Viet Nam, pour éviter cette de mort subite de la clématite. La touche le collet des tiges, qui ne supporte pas l'humidité.
Donc il faudrait planter la clématite au fond d'un grand pot plastique dont le fond est découpé. Le pot reste à demi hors sol et est rempli de terreau.
En se développant, la clématite va pousser normalement ses racines en profondeur, mais la base des tiges reste à l'abri au dessus du niveau des inondations de la mousson ... heu ... pas en Normandie. Je veux dire au dessus de l'humidité du sol.

Du coup j'ai réalisé que toutes mes clématites en pleine forme sont plantées dans des plates-bandes surélevées le long des murs. Et celles qui végètent sont à ras du sol (sans parler de celles qui sont mourrues. Cela m'a donné envie de leur bricoler un petit bac à terreau pour qu'elles s'y amusent mieux.

Je voulais vous transmettre cette info, que je ne trouve pas idiote du tout: planter les clématites à la mode du Viet Nam.
A tester....

lo

merci Lo

Bonne idée, merci Lo pour le truc... Comtesse de Bouchaud m'a fait ça le mois dernier : toute mollasse en une journée... Alors j'ai tout coupé, et elle a refait dans la foulée de belles tiges raides qui font déjà 80 cm...

J'ai trouvé le même conseil sur une fiche que donnaient les pépinières Travers. J'ai plusieurs clématites à planter mais ce sont toutes des viticella. Je les crois moins sensibles à cette   maladie. Mais je vais quand même suivre le conseil car mon terrain est détrempé en hiver.

Je cherchais à remplacer C. florida 'Alba Plena' que j'avais perdue et comme toi, Lo, on me l'a déconseillée car trop fragile. Mais je suis contente. J'ai trouvé la viticella 'Royal Velours' que je cherchais partout. C'est une ancienne clèm que beaucoup ont sur leur catalogue mais que personne (jusque qu'à Courson) n'avait en vente.

En voila une information qu'elle est bonne!!merci de la faire circuler!!

Ah aie aie ! j'ai planté Général Sikorski et Duchess of Albany il
y a 3 semaines, seule la Duchess a survécu, elle a même des boutons, le Général a mourru subitement   il est tout sec !
Est-ce qu'il peut ressusciter si je coupe court ?

Plus que court, je dirais (mais ça n'engage que moi   )

Si c'est la saleté de mort subite de la clématite, il faut couper les tiges desséchées sous terre, reboucher avec de la terre très légère, arroser à peine et monter la garde devant le Général qui fera peut-être de nouvelles pousses dans quelques temps.

Bonne chance, Zolla.

lo

mais oui Zolla, ça peut marcher : ma Comtesse de Bouchaud presque mourue est toute en fleurs aujourd'hui  

Merci à vous deux.Le Général aura une taille en règle dès demain.

Anne-marie , je voudrais savoir comment se comporte ta "Comtesses de bouchaud" cette année ? A-t-elle bien démarré ? J'envisage de la planter chez moi ...

Les clématites n'ont pas souffert du froid chez moi : elles sont bien reparties, justement je les ai visitées hier alors qu'il faisait beau temps.......
Les clématites sont des êtres à part. J'en ai fait l'expérience il y a quelques années. J'en avait planté une qui ne repartait pas et comme je n'avais rien d'autre à mettre à la place je l'ai laissé. 2 ans plus tard, justement pour la remplacer, je l'ai soulevé et quelle ne fut pas la surprise : elle redémarrait avec de jeunes pousses qui étaient encore en terre. Du coup je l'ai remise à sa place et elle a refleuri toutes les autres années !!!!

Millie, Comtesse de Bouchaud a déjà bien démarré : de belles nouvelles pousses sur les tiges ainsi qu'au pied.
Il en est ainsi de toutes mes clématites du jardin sauf une : sieboldii qui ne montre aucun bourgeon...
Dois-je encore espérer ? je sais qu'elle est peu vigoureuse et plus sensible au froid...  

Et que penser du conseil recommandant de faire de son cœur une pierre et de couper court les clématites au moment de leur plantation - histoire de leur permettre de s'installer dans les meilleures conditions - même si elles sont déjà couvertes de boutons, et quitte à sacrifier la floraison de l'année ?

Qui d'entre vous a le courage de pratiquer cette méthode 'barbare' ?

Pas moi, en tout cas !      

Les jeunes clématites sont souvent très cassantes. Des bouts de tiges sont pliées par les liens au tuteur, la plantation de la motte à l'horizontale est délicate.
Moi, ça me suffit comme taille de plantation  

lo

En 3 semaines,la "Comtesse" a déjà bien grandi... Je l'ai installée au pied d'un magnolia "Susan" et elle porte déjà des bourgeons. Je vais orienter les tiges sur les branches du magnolia ... Ya-t-il des précautions à prendre ?
                                                       

Je reviens sur ce sujet, car finalement j'ai pincé les grandes pousses grêles des clématites nouvellement plantées, tellement elles me faisaient pitié de filer ainsi épaisses comme un fil.

Aussi parce que je refait le même constat.
Quand une clématite dépérit (plusieurs ont totalement gelé cet hiver, du moins les parties aériennes), ses nouvelles pousses sont d'une robustesse incroyable: épaisses, avec de belles feuilles saines et luisantes, turgescentes et droite comme des i, prêtes à monter tout droit sans dévier jusqu'.......au ciel si on ne les pince pas un peu.
Rien à voir avec ces tigeounettes anémiées des clématites en godet. Comme ma Niobé qui végétait depuis sa plantation, vivotant sur ses trois tiges d'origine, feuilles et fleurs chétives, plafonnant à 1,10m. Cette année trois belles nouvelles pousses grimpent déjà allègrement à 1,60 (aussi grandes que moi   )

Pour un peu, cela donnerait envie de raser les clématites à la plantation, si on osait .....  

lo

Mëme constatation sur une C. rehderiana lo ! fauchée par le froid cet hiver à ma grande consternation, elle repart de la base sur une dizaine de tiges vigoureuses lancées à l'assaut du grillage que ma clématite masquait depuis quelques années.