États-Unis
United States of America (en) | |||||
États-Unis d'Amérique (fr) | |||||
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Devise nationale : 1776 - présent : « E pluribus unum » (latin) (« De plusieurs, un ») 1956 - présent : « In God We Trust » (« En Dieu nous croyons »[1]) |
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Langue officielle | État fédéral : Anglais américain de facto Anglais langue officielle unique dans 30 États sur 50 ; 18 % de la population parle une autre langue à la maison, l'espagnol (10,71 %) étant la plus courante, suivent le chinois (0,78 %), le français (0,62 %) et le tagalog (0,45 %), et le Hawaien. |
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Capitale | Washington, D.C. 38° 53' N, 77° 02' O |
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Plus grande ville | New York | ||||
Forme de l’État | République fédérale | ||||
- Président - Vice-président |
Barack Obama Joe Biden |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 4e 9 629 048 km2 2,20 % |
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Population - Totale (2010) - Densité |
Classé 3e 310 000 000[2] (estimation) hab. 31,15 hab./km2 |
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Indépendance - Déclarée - Reconnue |
De la Grande-Bretagne 4 juillet 1776 3 septembre 1783 |
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Gentilé | Américain voir Gentilé des États-Unis |
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PIB (PPA) (2008) | $14 264 milliards[3] (1er) | ||||
PIB (nominal) (2010) | $14 510 milliards[4] (1er) | ||||
IDH (2008) | 0,951 (élevé) (12e) | ||||
Monnaie | Dollar américain (USD ) |
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Fuseau horaire | UTC -5 à -10
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Hymne national | The Star-Spangled Banner | ||||
Domaine internet | .us | ||||
Indicatif téléphonique |
+1
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Les États-Unis, de leur nom officiel en forme longue États-Unis d'Amérique[5], sont une république constitutionnelle fédérale à régime présidentiel d'Amérique du Nord.
Les États-Unis sont une union de 50 États, 48 d'entre eux étant adjacents les uns aux autres et situés entre l'océan Atlantique et l'océan Pacifique, d'est en ouest, puis bordés au nord par le Canada et au sud par le Mexique. Les deux derniers États sont l'Alaska, situé à l'ouest du Canada, et Hawaï, un État insulaire situé au milieu de l'océan Pacifique. De plus, le pays inclut quatorze territoires insulaires disséminés dans la mer des Caraïbes et le Pacifique. La capitale fédérale, Washington, est dans le District de Columbia, un district fédéral hors des 50 États.
Les États-Unis comptent en 2008 plus de 305 millions d'habitants et constituent le troisième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine et l'Inde[6]. La superficie des États-Unis est de 9 629 048 kilomètres carrés, ce qui en fait le quatrième pays le plus vaste du monde derrière la Russie, le Canada et la Chine[7]. L'immigration est très abondante et la population compte parmi les plus diversifiées au monde sur les plans ethnique et culturel. L'économie nationale est la plus importante au monde avec le PIB le plus élevé de la planète.
Alors que la Déclaration d'indépendance des États-Unis fut proclamée le 4 juillet 1776 par les treize colonies britanniques en Amérique du Nord, les États-Unis ont obtenu leur indépendance du Royaume-Uni en 1783 suite à la guerre d'indépendance américaine, puis ont adopté la Constitution des États-Unis en 1787 lors de la Convention de Philadelphie. La Déclaration des Droits (Bill of Rights) est quant à elle ratifiée par le premier Congrès des États-Unis en 1791.
Le développement du territoire s'est effectué principalement au XIXe siècle avec la conquête de l'Ouest et les guerres indiennes, mais aussi grâce à des ententes bilatérales effectuées avec d'autres nations européennes et nord-américaines.
En 1865, la guerre de Sécession se termine à l'avantage des États du Nord, protectionnistes et égalitaristes face à ceux du Sud, libre-échangistes et esclavagistes. La Guerre hispano-américaine de 1898 et la Première Guerre mondiale ont par la suite confirmé la puissance militaire du pays. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'hégémonie des États-Unis est celle d'une superpuissance, notamment lors de la Guerre froide.
Les États-Unis sont membres de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC), de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), de l'Organisation des États américains (OEA), de l'ANZUS, de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), du G8, et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.
[modifier] Dénomination
Le nom du pays fut suggéré par Thomas Paine et adopté lors de la déclaration d'indépendance, le 4 juillet 1776.
La désignation en forme courte — d'usage dans la vie courante, l'enseignement et la cartographie[8] — de ce pays est « États-Unis » (en anglais United States, abrégé en US) et la forme longue – d'usage dans les documents officiels — est « États-Unis d'Amérique » (en anglais United States of America, abrégé en USA). La forme longue « États-Unis d'Amérique » ne ressemble pas à la grande majorité des formes longues qui commence par « République de », « Royaume de », etc. Elle est en revanche proche de celle du pays voisin, les États-Unis mexicains. En France et dans de nombreux autres pays, le pays est parfois désigné en forme courte, dans le langage courant[9], mais aussi parfois dans des discours officiels[10], par le terme informel d'Amérique[11]. En anglais, la forme courte « America » est largement utilisée, y compris dans les discours officiels[12].
En français, dans le langage courant, le pays est parfois également désigné par « les US », « les States » ou « les États » (ce dernier au Québec).
[modifier] Histoire
[modifier] Période précolombienne (avant 1492)
La présence humaine est attestée en Alaska vers 20 000 ans av. J.-C.[13], vers 16 000 ans av. J.-C. sur la côte atlantique et vers 13 000 ans av. J.-C. sur le site Clovis (Nouveau-Mexique). Les premiers habitants des États-Unis actuels descendent des peuples préhistoriques venus d’Asie qui ont traversé le détroit de Béring au cours de la dernière glaciation il y a 30 000 ou 40 000 ans[14]. Plusieurs civilisations relativement avancées (Anasazis, Mound Builders, civilisation du Mississipi) se sont succédé sur le territoire et ont disparu mystérieusement avant l’arrivée des Européens.
[modifier] Période coloniale (1492-1775)
Christophe Colomb découvre le continent américain en 1492 puis explore l’actuelle Porto Rico l'année suivante. Au XVIe siècle, les puissances européennes à la recherche du passage du Nord-Ouest et de richesses, naviguent puis s’installent le long du littoral atlantique. Ici se succèdent des colonies espagnoles, anglaises, françaises, hollandaises et scandinaves plus ou moins permanentes. Les établissements les plus célèbres et les plus anciens sont ceux de Saint Augustine (Floride, 1565), Jamestown (1607) et Plymouth (fondée par les Pères pèlerins puritains en 1620). Au sud-ouest, les Espagnols agrandissent la Nouvelle-Espagne en menant des expéditions depuis le Mexique. Au nord-ouest, les Russes s’installent le long de la côte Pacifique. Les Blancs entrent en contact et font du commerce avec les peuples autochtones. Mais les Amérindiens ne résistent pas aux épidémies introduites par les Européens (variole, rougeole), à l’acculturation (alcool, armes à feu), aux massacres et aux guerres coloniales.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles se forment progressivement les treize colonies britanniques de la côte orientale, ancêtres des États-Unis (carte). La colonisation est assurée par des compagnies et un système de chartes. Les Français explorent la vallée du Mississippi et fondent la Louisiane. L’Amérique du Nord devient rapidement un enjeu entre les puissances coloniales : l’Angleterre assure peu à peu sa suprématie en remportant les guerres anglo-néerlandaises puis la guerre de la Conquête (1763) contre la France, qui perd ses possessions de l’est du Mississippi (carte). Le peuplement se fait essentiellement par des migrants britanniques et par la traite négrière. Les esclaves noirs sont employés dans les plantations de tabac du sud mais aussi pour le développement des infrastructures. Vers 1775, les treize colonies sont prospères et comptent plus de deux millions d’habitants.
[modifier] Révolution, indépendance et nouvelles institutions (1775-1800)
Dans le courant des années 1770, les colons américains s'opposent de plus en plus à leur métropole : Londres leur refuse les terres indiennes situées à l’ouest des montagnes Appalaches. Les taxes et les impôts sont augmentés alors que les sujets américains ne sont pas représentés au Parlement anglais. Le système de l’exclusif lèse les marchands de la côte est. De nouvelles troupes sont envoyées en Amérique et un climat révolutionnaire s’installe en Nouvelle-Angleterre, à Philadelphie et en Virginie. En 1770, les soldats britanniques tirent sur les manifestants (massacre de Boston). En décembre 1773, les colons détruisent une cargaison de thé (Boston Tea Party) : la guerre éclate l’année suivante.
Les Insurgents envoient des représentants au Congrès continental qui approuvent la déclaration d'indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776. Ce texte, essentiellement rédigé par Thomas Jefferson, proclame les principes de liberté, d’égalité et de droit au bonheur. Pendant la guerre, plusieurs milliers de loyalistes fuient le pays. L’armée américaine, commandée par George Washington, finit par vaincre les Anglais avec le renfort de la France : le traité de Paris est signé en 1783 et consacre la souveraineté et la naissance des États-Unis.
Le second Congrès continental qui a ratifié les Articles de la Confédération en 1781, rédige la Constitution américaine à la Convention de Philadelphie en 1787. Ce texte, auquel sont ajoutés dix amendements (Déclaration des Droits) en 1791, demeure aujourd’hui encore le fondement de la démocratie américaine. George Washington est choisi comme premier Président américain en 1789. Les institutions s’installent définitivement à Washington (District de Columbia) en 1800.
[modifier] Conquêtes de l'Ouest, industrialisation et fin de l'esclavage (1800-1917)
L'histoire américaine au XIXe siècle est marquée par quatre problématiques majeures : la conquête de l'Ouest, l'esclavage dans le Sud, l'industrialisation et l'immigration.
Le territoire américain s'agrandit progressivement vers l'ouest par des achats (Louisiane à la France en 1803, Alaska à la Russie en 1867) et des conflits. Poussés par la doctrine de la « Destinée manifeste » et par le « Mythe de la Frontière », les Américains font la guerre aux Amérindiens et spolient leurs terres. La guerre contre le Mexique (1846-1848) et le traité de Guadeloupe Hidalgo entraînent l'annexion du Texas puis de la Californie. Le traité de l'Oregon (1846) définit le tracé de la frontière entre le Canada et les États-Unis à l'ouest des montagnes Rocheuses. La ruée vers l'or à partir du milieu du XIXe siècle accélère la colonisation blanche de l'Ouest. Enfin, la construction du premier chemin de fer transcontinental (1869) facilite l'intégration des nouveaux territoires. La conquête de l'Ouest s'achève avec le massacre de Wounded Knee (1890), l'annexion d'Hawaï (1898) et l'entrée de l'Arizona dans l'Union (1912).
Alors que la traite des Noirs est supprimée au niveau fédéral en 1808 et que les États du Nord ont aboli l'esclavage entre 1777[15] et 1804, les planteurs du Sud continuaient de défendre cette institution. En 1860, Abraham Lincoln, candidat du parti antiesclavagiste, remporte l'élection présidentielle : sept États esclavagistes font alors sécession et forment les États confédérés d'Amérique. La bataille de fort Sumter (avril 1861) marque le début de la guerre civile qui fit 970 000 victimes (3 % de la population américaine), dont 620 000 soldats[16]. Après la victoire de l'Union en 1865, trois nouveaux amendements à la constitution sont votés pour abolir l'esclavage, libérer les quatre millions d'esclaves[17], leur donner la citoyenneté et le droit de vote. Mais les lois Jim Crow introduisent la ségrégation raciale dans le Sud, jusque dans les années 1950-1960. La guerre de Sécession a également pour conséquence de renforcer le pouvoir fédéral[18].
L'industrialisation débute à partir des années 1850. Elle entraîne des bouleversements démographiques, économiques et sociaux considérables. Elle modifie la géographie du pays. Les villes américaines se multiplient et grandissent rapidement. L'immigration s'accélère et se diversifie. La Révolution industrielle donne naissance à un prolétariat urbain et accompagne la naissance d'un capitalisme sauvage. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la deuxième révolution industrielle voit l'apparition de la société de consommation et de l'automobile. Les premiers gratte-ciel sont construits dans les centres-villes de Chicago et New York.
Les États-Unis doivent tout au long du XIXe siècle s'affirmer sur la scène internationale. Ainsi, le Royaume-Uni tente vainement de reprendre sa souveraineté sur le territoire américain lors de la guerre de 1812. Le pays remporte la guerre hispano-américaine en 1898 : Porto Rico et les Philippines passent sous contrôle de Washington.
[modifier] L'élévation du pays au rang d'hyperpuissance à travers les guerres (1917-1991)
C'est surtout la Première Guerre mondiale qui va consacrer la puissance américaine. Au XXe siècle, les États-Unis deviennent la première puissance économique, culturelle, politique et militaire du monde. D'abord neutre au début de la Première Guerre mondiale, le pays s'engage aux côtés des Alliés le 2 avril 1917 et renverse le rapport de force. Le Congrès des États-Unis refusera de ratifier le traité de Versailles (1919) et d'intégrer la Société des Nations, fidèle au principe de l'isolationnisme. L'entre-deux-guerres est d'abord une période de prospérité matérielle et d'effervescence culturelle appelée les « années folles ». Les femmes puis les Amérindiens obtiennent le droit de vote. C'est également le temps de la Prohibition.
Puis la Grande Dépression de 1929 qui suit le krach de Wall Street provoque une montée du chômage. Le Dust Bowl affecte le sud du pays et accroît la misère des paysans. Franklin Delano Roosevelt est élu en 1932 et propose un New Deal (« nouvelle donne ») pour combattre la crise, en posant les bases de l'État-providence. Le chômage ne se résorbe totalement que pendant la Seconde Guerre mondiale. L'attaque japonaise sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941 provoque l'entrée en guerre des États-Unis dans le camp des Alliés contre l'Axe. L'armée américaine joue un grand rôle dans la libération de l'Europe occidentale et durant les campagnes du Pacifique. En août 1945, le président Harry S. Truman décide d'envoyer deux bombes atomiques pour faire capituler l'Empire du Japon. Les États-Unis deviennent une superpuissance aux côtés de l'URSS. La charte des Nations unies signée en juin 1945 à San Francisco, pose les bases de l'ONU, dont l'assemblée générale siège à New York.
Dans les années qui suivent le conflit, les États-Unis se posent en leader du camp capitaliste face à l'Union soviétique : la Guerre froide oppose alors deux modèles politiques et économiques. Afin d'endiguer le communisme, Washington intervient en Europe (plan Marshall, Berlin, création de l'OTAN) et en Asie (guerre de Corée, guerre du Viêt Nam, première guerre d'Afghanistan). Le pays se lance également dans la course à l'armement et à l'espace (création de la NASA en 1958, premiers pas sur la lune en 1969). En 1962, la crise des missiles de Cuba a failli être l'élément déclencheur de la troisième Guerre mondiale, provoquera un « embargo », toujours actif, même si assoupli sous les présidences de Clinton et Obama.
L'histoire intérieure du pays est marquée par le Mouvement afro-américain des droits civiques dans les années 1950-1960 menées par Martin Luther King, par l'assassinat du président Kennedy en 1963 et le scandale du Watergate en 1974. L’année 1968 est, pour les États-Unis le sommet d’une décennie troublée (Viêt Nam, Berkeley, assassinats de Martin Luther King et de Robert Kennedy, etc.), le début d’une période d’incertitudes[19]. La nouvelle politique de Ronald Reagan (1981-1989) est un succès autant dans le pays, avec les Reaganomics, qu'à l'étranger, où il favorise les relations, notamment avec l'URSS, et diminue les armements. Il est généralement perçu comme le vainqueur de la Guerre froide.
[modifier] Le « nouvel ordre mondial » (1991-2010)
Depuis la fin de la Guerre froide et le démantèlement de l'Union soviétique en 1989-1991, les États-Unis sont aujourd'hui la seule hyperpuissance dans le monde. Le pays s'engage dans les relations diplomatiques au Proche-Orient, et participe à la Guerre du Golfe (1990-1991). La présidence de Bill Clinton (1993-2001) sera marquée par les guerres de Yougoslavie, par l'affaire Monica Lewinsky, l'explosion de la bulle Internet et par une croissance économique continue.
George W. Bush (2001-2009) arrive au pouvoir après une des élections les plus controversées de l'histoire du pays. Le 11 septembre 2001, les États-Unis sont victimes d'une vague d'attentats terroristes qui font près de trois mille morts. En réponse, Washington se lance dans une « Guerre contre le terrorisme » en Afghanistan puis en Irak (guerre d'Afghanistan et guerre d'Irak). En 2005, le sud du pays est frappé de plein fouet par Katrina, un des ouragans les plus ravageurs de toute l'histoire des États-Unis. Dès 2007, le pays est touché par une crise économique et financière, provoquée par la crise des subprimes et qui deviendra mondiale. De grandes compagnies comme Lehman Brothers ou General Motors sont en faillite.
En 2008, Barack Obama est élu en tant que premier président afro-américain du pays, succédant au président sortant George W. Bush devenu impopulaire[20]. Sa politique tranche avec son prédécesseur, notamment sur le plan intérieur, où il réussit à faire passer une réforme du système de santé. Dans le même temps, l'émergence de la Chine comme superpuissance potentielle apparaît déjà comme susceptible de défier à terme le monopole des États-Unis[21]. En 2010, alors que le pays est toujours en pleine crise économique, le golfe du Mexique et les plages du sud sont de nouveau touchés, avec la pire marée noire que le pays ait connu.
[modifier] Politique
Les États-Unis sont une république fédérale présidentielle bicamériste. La forme du gouvernement est celle de la démocratie représentative : le droit de vote est accordé aux citoyens américains de plus de 18 ans ; il n'est pas obligatoire.
Les citoyens américains sont gouvernés à trois échelons : le niveau fédéral depuis la capitale Washington, D.C., le niveau des États fédérés et le niveau local (comtés, municipalités). La monnaie, la politique étrangère, l'armée et le commerce extérieur relèvent de l'État fédéral. Le pays est constitué de cinquante États fédérés qui disposent d'une pleine souveraineté dans de nombreux domaines : justice, éducation, transport, etc. Chacun des 50 États a son drapeau, son gouverneur, son congrès et son gouvernement. La législation diffère d'une circonscription à l'autre.
La constitution américaine est la plus ancienne constitution moderne encore en vigueur (1787). Complétée par la Déclaration des Droits et de nombreux amendements, elle garantit des droits individuels aux citoyens américains. Pour être adopté, un amendement doit recueillir l'approbation des 3/4 des États fédérés.
Les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) sont séparés :
- Le pouvoir exécutif est assuré par le président et le vice-président. Ils sont élus ensemble pour quatre ans, au suffrage universel indirect. Chaque État est représenté par son collège de grands électeurs dont le nombre est approximativement proportionnel au nombre d'habitants de l'État en question. Depuis 1951, le président ne peut exercer que deux mandats. Le Président est le commandant en chef, mais ne peut déclarer la guerre. Il réside à la Maison Blanche et possède un droit de veto sur les projets de loi. Il nomme les membres de son cabinet et dirige l'Administration américaine. Barack Obama a été élu président des États-Unis en novembre 2008 (son mandat a commencé le 20 janvier 2009).
- Le pouvoir législatif revient à un Congrès composé de deux chambres, le Sénat et la Chambre des Représentants, qui siègent au Capitole. La chambre des représentants compte 435 membres, élus dans le cadre de districts (congressional district) pour un mandat de deux ans. Le nombre de députés dépend du poids démographique des États : les moins peuplés envoient un représentant au Congrès, alors que la Californie en dispose de 53. Chaque État élit deux sénateurs pour six ans, quelle que soit sa population. Le Sénat est renouvelé par tiers tous les deux ans.
- La Cour suprême est la plus haute instance du système judiciaire fédéral. Composée de neuf juges à vie choisis par le président avec l'accord du Sénat, elle interprète les lois et vérifie leur constitutionnalité.
La vie politique est dominée par deux partis : le Parti républicain et le Parti démocrate. Le Parti républicain, fondé en 1854, est considéré comme conservateur ou de droite, son symbole est l'éléphant et sa couleur le rouge. Le Parti démocrate est qualifié de liberal en anglais et classé au centre ou centre-gauche, son animal est l'âne et sa couleur le bleu. Parmi les partis de moindre importance figurent le Parti vert et le Parti communiste. Les États du Nord-Est, des Grands Lacs et de la côte ouest sont réputés plus progressistes que ceux du Sud et des Montagnes Rocheuses.
[modifier] États
Les États-Unis sont composés de 50 États et un district fédéral, le District de Columbia. Les quarante-huit États attenants — tous les États sauf l'Alaska et Hawaï — sont appelés États-Unis contigus ou « lower 48 » et occupent la majeure partie du centre de l'Amérique du Nord. L'Alaska est séparé des États-Unis contigus par le Canada; ensemble, ils forment les États-Unis continentaux. Hawaï, le cinquantième État, est situé dans le Pacifique.
La carte ci-contre montre les 50 États, les territoires et met en valeur les régions de recensement des États-Unis. Le District de Columbia n'apparaît pas.
En plus des territoires mentionnés sur la carte, les États-Unis comprennent aussi plusieurs autres territoires. L'atoll Palmyra est un territoire non incorporé ; mais il est inhabité. Les îles mineures éloignées des États-Unis sont des îles inhabitées et des atolls du Pacifique et de la mer des Caraïbes. De plus, depuis 1898, l'US Navy a établi une importante base navale dans la baie de Guantánamo à Cuba.
[modifier] Géographie
[modifier] Caractéristiques générales
Les États-Unis sont le quatrième pays le plus vaste (9 631 417 km²) derrière la Russie, le Canada et la Chine[22]. Avec 7 % des terres émergées de la planète, la taille du territoire américain est comparable à celle du continent européen et représente 17 fois celle de la France métropolitaine. Les États de l'Alaska et du Texas sont plus grands que la France. Situés en Amérique du Nord, les 48 États d'un seul tenant (appelés parfois « Mainland » ou « États-Unis continentaux »), dont la forme évoque un pentagone s'étirent sur quatre fuseaux horaires. 4 500 km séparent la côte atlantique à l'est et la côte pacifique à l'ouest[23]. Il faut parcourir 2 500 km pour relier le Canada au Mexique. Les États-Unis possèdent 12 034 km de frontières terrestres[24], 8 893 km avec le Canada (dont 2 477 km avec l'Alaska), 3 141 km avec le Mexique et 28 km avec Cuba (base navale de la baie de Guantánamo). La longueur totale des côtes américaines est de 19 924 km.
L'ensemble Missouri-Mississippi parcourt plus de 6 000 km dans le Mainland, l'équivalent du cours de l'Amazone en Amérique du Sud. Les deux derniers États fédérés sont Hawaï, un archipel volcanique de l'océan Pacifique Nord, et l'Alaska, à l'ouest du Canada. Au nord-est des Caraïbes, l'île de Porto Rico est un État libre associé : il s'agit également du plus grand et du plus peuplé des territoires américains.
Le point culminant du pays, le mont McKinley (6 194 mètres), se trouve en Alaska. Hors Alaska, le principal sommet est le mont Whitney en Californie (4 421 mètres). L'altitude la plus basse est celle de Badwater dans le Parc national de la Vallée de la mort en Californie (- 86 mètres).
Principaux sommets des États-Unis[25] :
Sommet | État | Chaîne ou massif |
Altitude en mètres |
---|---|---|---|
McKinley (mont) | Alaska | Chaîne d'Alaska | 6 194 |
Whitney (mont) | Californie | Sierra Nevada | 4 421 |
Elbert (mont) | Colorado | Montagnes Rocheuses | 4 401 |
Rainier (mont) | Washington | Chaîne des Cascades | 4 392 |
Saint Elias (mont) | Alaska | Montagnes Saint Elias | 5 489 |
[modifier] Grands ensembles naturels
L'immensité du territoire, la grande variété des reliefs et des climats produisent des paysages très divers selon les régions. Les grands ensembles naturels du pays suivent grossièrement une organisation méridienne : à l'est, une plaine de plus en plus large en allant vers la Floride, borde l'océan Atlantique. La partie nord (Nouvelle-Angleterre) est soumise aux masses d'air polaires en hiver. Le sud subit les influences tropicales. Vers l'intérieur se succèdent les collines du piémont puis les montagnes Appalaches, qui culminent à 2 300 mètres d'altitude et sont couvertes de forêts. Les plaines et plateaux du Centre sont drainés par l'ensemble fluvial du Mississippi et du Missouri. Au nord, les Grands Lacs (Amérique du Nord) représentent une importante voie de navigation reliée au fleuve Saint-Laurent. Les régions du sud (du Texas, à la Floride, en passant par la Louisiane) subissent le passage des cyclones à la fin de l'été, leur climat est subtropical humide sauf le sud de la Floride (région de Miami) déjà tropical. À l'est des montagnes Rocheuses s'étirent les Grandes Plaines fertiles puis les Hautes Plaines semi-arides, du Mexique au Canada. C'est là que se trouve la Tornado Alley, une région couvrant plusieurs États ou parties d'États et où se produisent fréquemment des tornades. L'Ouest américain est dominé par les montagnes Rocheuses, les Cascades et la Sierra Nevada qui encadrent des vallées (Vallée centrale de Californie), plateaux (plateau du Colorado, plateau du Columbia) et des bassins d'altitude (Grand Bassin). Les montagnes Rocheuses culminent à environ 4 300 mètres dans le Colorado : le climat est montagnard et la végétation est étagée. Au nord se trouve le supervolcan du Yellowstone. Les bassins intérieurs sont marqués par l'aridité (Désert des Mojaves, Vallée de la mort). La côte Pacifique est dominée par des chaînes de montagnes couvertes de forêts. L'influence maritime du Pacifique est immédiatement bloquée par les montagnes et est limitée à une étroite bande cotière. La région est soumise au risque volcanique (mont Saint Helens, mont Rainier) et sismique (faille de San Andreas). Le littoral des États de Washington et de l'Oregon sont en climat océanique très humide, celui de la Californie connaît un climat de type méditerranéen.
L'Alaska est un État où dominent les montagnes et les volcans actifs (archipel Alexandre, îles Aléoutiennes) : le littoral subit les influences océaniques alors que l'extrême nord est en climat polaire. Enfin, l'archipel d'Hawaï est constitué d'une série de points chauds et connaît un climat tropical.
La plupart des volcans en activité se situent à l'ouest, en Alaska et sur l'archipel d'Hawaï :
- Mont Blackburn (4 996 m), Alaska
- Mont Rainier (4 392 m), Washington
- Mont Shasta (4 322 m), Californie
- Mauna Loa (4 171 m), Hawaï
- Mont Adams (3 743 m), Washington
- Mont Hood (3 429 m), Oregon
- Glacier Peak (3 213 m), Washington
- Mont Redoubt (3 108 m), Alaska
- Mont Saint Helens (2 549 m), Washington
[modifier] Hydrographie
Principaux cours d'eau des États-Unis :
Nom | Longueur en km | Bassin hydrographique en km2 |
---|---|---|
Missouri | 4 370 | 1 376 180 |
Mississippi | 3 778 | 2 981 076 |
Yukon | 3 185 | 847 600 |
Río Grande | 3 060 | 607 965 |
Arkansas | 2 348 | 505 000 |
Colorado | 2 317 | 629 100 |
Ohio | 2 102 | 490 601 |
Columbia | 2 044 | 668 217 |
Snake River | 1 670 | 279 719 |
Kuskokwim | 1 165 | 120 000 |
Tennessee | 1 049 | 105 870 |
Les Grands Lacs représentent ensemble une superficie d'environ 250 000 km², soit la moitié de la superficie de la France métropolitaine.
Liste des Grands Lacs, classés du plus grand au plus petit :
Les autres lacs importants sont :
[modifier] Géographie humaine
[modifier] Répartition de la population
Les 300 millions d’Américains sont répartis très inégalement sur le territoire (moyenne des densités : 31 habitants par km²). La moitié de la population est concentrée à l’Est du 100e méridien avec la Mégalopolis du BosWash, les rives des Grands Lacs (Chicago / Détroit / Milwaukee / Cleveland), les Appalaches et le littoral atlantique. Au-delà du 100e méridien, les densités faiblissent pour des raisons historiques (le peuplement s’est fait d’Est en Ouest) et naturelles (aridité). La façade pacifique est plus dense avec l’axe californien (San Francisco / Los Angeles) et le Puget Sound (Seattle / Portland).
Les Américains se concentrent sur les littoraux, y compris ceux des Grands Lacs. À l'ouest du 100e méridien jusqu'au littoral du Pacifique et en Alaska, les densités sont globalement faibles, sauf en quelques villes isolées et en Californie. Cette dernière est l'État le plus peuplé des États-Unis et continue d'attirer les flux migratoires internes et externes.
[modifier] Villes et population urbaine
Plus des trois quarts de la population est urbaine. Les États-Unis sont à la troisième place mondiale pour la population urbaine, en valeur absolue[26]. Plus de 30 % des Américains vivent dans une métropole de plus de cinq millions d'habitants[27]. Ces agglomérations sont récentes et structurées en réseaux. Leur poids économique est considérable pour le pays. Elles connaissent des difficultés liées à l'immigration, aux mutations sociales et à la mondialisation.
La mégalopole du BosWash, un groupe d’aires urbaines du nord-est du pays, s’étend sur 800 km entre Boston et Washington, D.C. en passant par New York.
Liste des villes principales :
Rang | Ville | Population dans les limites de la commune |
Densité par km² |
Aire métropolitaine |
Région | |
---|---|---|---|---|---|---|
millions | rang | |||||
1 | New York City, New York | 8 214 426 | 10 194,2 | 25,0 | 1 | Nord-Est |
2 | Los Angeles, Californie | 3 849 378 | 3 041,2 | 18,5 | 2 | Ouest |
3 | Chicago, Illinois | 2 853 114 | 4 922,9 | 11,4 | 3 | Middle West |
4 | Houston, Texas | 2 144 491 | 1 301,8 | 5,6 | 12 | Sud |
5 | Phoenix, Arizona | 1 512 986 | 1 074,1 | 4,0 | 14 | Ouest |
6 | Philadelphie, Pennsylvanie | 1 448 394 | 4 337,3 | 6,3 | 7 | Nord-Est |
7 | San Antonio, Texas | 1 296 682 | 1 084,4 | 1,9 | 33 | Sud |
8 | San Diego, Californie | 1 256 951 | 1 456,3 | 2,9 | 17 | Ouest |
9 | Dallas, Texas | 1 232 940 | 1 339,7 | 6,3 | 8 | Sud |
10 | San José, Californie | 953 679 | 2 003,1 | 1,7[28] | 30[28] | Ouest |
[modifier] Répartition des activités
Les régions les plus dynamiques et les plus attractives sont situées dans la Sun Belt. La reconversion du Nord-Est du pays lui permet de tenir un rôle important.
Voir aussi : Liste des villes aux États-Unis ~ Liste des jardins botaniques des États-Unis ~ Politique environnementale des États-Unis ~ Transport aux États-Unis
[modifier] Relations étrangères et militaires
Les États-Unis exercent une influence économique, politique et militaire sur le monde entier. Ils sont un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et la ville de New York accueille le siège des Nations unies. Quasiment tous les pays ont une ambassade à Washington, D.C. et plusieurs consuls à travers le pays. De même, presque tous les pays accueillent une mission diplomatique américaine. En revanche, Cuba, l'Iran, la Corée du Nord, le Bhoutan, le Soudan, et la République de Chine (Taïwan) n'ont pas de relations diplomatiques formelles avec les États-Unis.
Les États-Unis bénéficient d'une relation spéciale avec le Royaume-Uni et des liens étroits avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande (dans le cadre de l'ANZUS), la Corée du Sud, le Japon, Israël, et les membres de l'OTAN. Ils travaillent également en étroite collaboration avec leurs voisins par l'intermédiaire de l'organisation des États américains et d'accords de libre-échange, telles que la coopération trilatérale accord de libre-échange nord-américain avec le Canada et le Mexique. En 2005, les États-Unis ont dépensé 27 milliards de dollars en aide publique au développement, la plupart à travers le monde. Toutefois, comme part du revenu national brut (RNB), la contribution américaine représente 0,22 % et au vingtième rang de vingt-deux pays donateurs. Les sources non gouvernementales telles que des fondations privées, des sociétés, et de l'éducation et les institutions religieuses donnent pour un total de 96 milliards de dollars. Le total combiné est de 123 milliards de dollars, soit le plus important dans le monde et le septième en pourcentage du RNB[29].
Le président détient le titre de commandant en chef de la nation, des forces armées et nomme ses dirigeants, le secrétaire à la Défense et ceux du comité des chefs d’États-majors interarmes. Le département de la Défense des États-Unis administre les forces armées, y compris l'armée, la marine, le Marine Corps, et la force aérienne . La garde côtière est dirigée par le département de la Sécurité intérieure en temps de paix et par le Département de la Marine en temps de guerre. En 2005, les forces armées avaient 1,38 million de personnels en service actif[30], en plus d'une plusieurs centaines de milliers dans la réserve et la Garde nationale, pour un total de 2,3 millions de soldats. Le ministère de la Défense emploie également environ 700 000 civils, sans compter ceux des entrepreneurs. Le service militaire est volontaire, bien que la conscription peut se produire en temps de guerre par le biais du système de service sélectif. Les forces américaines peuvent être déployées rapidement par l'armée de l'air grâce à sa grande flotte d'avions de transport et de ravitaillement aériens, l'United States Navy composée de onze porte-avions, et les Marine Expeditionary Unit en mer sur tous les océans du globe. Hors des États-Unis, les forces armées sont déployées sur 770 bases et installations, sur tous les continents à l'exception de l'Antarctique[31],[32].
Le total des dépenses militaires des États-Unis en 2006, plus de 528 milliards de dollars, comptait pour 46 % des dépenses militaires officielles mondiales et était supérieur à la somme des quatorze autres budgets militaires les plus importants combinées. (En termes de parité de pouvoir d'achat, cela correspond aux six prochains) Les dépenses par habitant étaient de 1 756 $, soit environ dix fois plus que la moyenne mondiale[33]. À 4,06 % du PIB, les dépenses militaires des États-Unis sont classées 27e sur 172 nations[34]. La proposition de base pour le budget militaire pour l'année 2009 est de 515,4 milliards de $ soit une augmentation de 7 % sur 2008 et de près de 74 % de plus qu'en 2001[35]. Le coût estimé de la guerre d'Irak pour les États-Unis jusqu'en 2016 est de 2,267 billions de dollars[36]. En date du 17 octobre 2008, engagés dans deux opérations militaires majeures, les États-Unis ont subi pendant la guerre d'Irak des pertes de 4 185 militaires tués et plus de 30 000 blessés[37] et 615 tués durant la guerre d'Afghanistan depuis 2001[38].
[modifier] Économie
[modifier] Situation générale
Économie des États-Unis | |
---|---|
Indicateurs économiques | |
PIB | $14 266 milliards[39] (2009) |
PIB/hab. (PPA) | $46 442 (2009) |
Chômage | 9,9 %[40] (avril 2010) |
Croissance du PIB | - 2,4 %[39] (2008-2009) |
Inflation (IPC) | 2,3 %[41] (mars 2009 - mars 2010) |
Dette publique | 84 % du PIB[42] (2010) |
Pauvreté | 13,2 %[43] (2008) |
Valeur de la monnaie | |
Taux de change (pour 1 €) |
1,2517[44] (20 avril 2010) |
Taux de change (pour 1 £) |
1,4379[44] (20 avril 2010) |
Taux de change (pour 1 ¥) |
0,0112[44] (20 avril 2010) |
Les États-Unis possèdent une économie mixte dans laquelle le secteur public en 2007 représente 12,4 % du PIB[45]. Ils sont depuis la moitié du XXe siècle la première puissance économique mondiale. Selon le Fonds monétaire international, les États-Unis produisent plus de 14 500 milliards de dollars, soit plus de 19 % de toutes les richesses de la planète[39]. En 2006, le PIB américain était légèrement inférieur à celui de l’Union européenne à parité de pouvoir d'achat[46]. Le pays se place à la huitième place mondiale pour le PIB par habitant et à la quatrième place à parité de pouvoir d’achat[39]. Le taux de chômage est relativement faible, entre habituellement 3 et 5 % de la population active. Cependant la crise économique de 2008 a entraîné une remontée du chômage si bien que ce taux atteint 6,5 % en novembre 2008 (d'après l'OIT)[47], et atteint 9,9 % en avril 2010[40]. Le PIB américain a augmenté de 32 % entre 2000 et 2008 tandis le budget de l'État fédéral est passé durant la même période de 1 798 milliards à 2 931 milliards de dollars soit une augmentation de presque 40 %[48].
Les secteurs les plus dynamiques sont la chimie, l'informatique, l'aérospatiale, la santé, les biotechnologies et les industries de l'armement, même si l'avance s'est réduite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le principal point fort de cette économie postindustrielle reste le secteur tertiaire (grande distribution, services financiers et bancaires, assurances, production cinématographique, tourisme …), qui contribue pour 75 % du PIB.
Les États-Unis sont les plus grands importateurs de biens et les deuxièmes exportateurs derrière l’Allemagne. Le Canada, la Chine, le Mexique, le Japon et l’Allemagne sont les principaux partenaires commerciaux[49]. La balance commerciale américaine est déficitaire, en particulier avec la Chine. Le matériel électrique constitue la principale exportation ; le pays importe de nombreux véhicules automobiles[50]. Les bourses de New York (New York Stock Exchange) sont les premières du monde.
La dette publique américaine est la plus élevée du monde : en 2005, elle représentait 23 % du volume mondial[51]. Les États-Unis se classent 35e sur 120 pays pour la dette rapportée au PIB[52].
Plusieurs atouts expliquent la puissance de l'économie américaine : le territoire américain est immense, bien doté en ressources minières (deuxième producteur mondial de charbon, pétrole, gaz naturel, or, cuivre…) et agricoles. Il est situé entre les deux grands océans de la planète, l'océan Atlantique et l'océan Pacifique. Il est également bien maîtrisé par un réseau de transport varié (Grands Lacs, voies ferrées, ports, aéroports) et dense. La population est cosmopolite et mobile. Le niveau moyen de vie est fort, même si les inégalités sociales sont importantes. Le dollar et la langue anglaise ont un rayonnement international. L'État fédéral investit une part relativement importante du PIB dans la recherche et n'hésite pas à se montrer protectionniste. Les multinationales américaines sont présentes sur tous les continents et participent à la puissance économique du pays. Les États-Unis sont au cœur de l'ALENA, une organisation régionale qui favorise la libre circulation des marchandises et des capitaux.
En 2005, la population active est de 155 millions de salariés, dont 80 % travaillent à plein temps[53]. 79 % de la population active américaine travaille dans les services[54]. Avec environ 15,5 millions de personnes, la santé et la protection sociale sont les secteurs qui occupent le plus d'emplois[55]. Le taux de syndicalisation est de 12 %, contre 30 % en Europe occidentale[56]. La mobilité du travail est importante et les congés payés sont plus courts que dans les autres pays industrialisés. Les États-Unis maintiennent l'une des productivités du travail les plus élevées du monde.
[modifier] Politique économique du gouvernement fédéral
Au début des années 1990, le président Bill Clinton a lancé une politique très active d'intelligence économique, appelée politique d'advocacy (advocacy policy[57]). L'efficacité de cette politique relève de la capacité d'obtention, d'échange et d'exploitation de l'information entre une multitude d'acteurs et de décideurs, fédérés par des réseaux d'intérêt et de connivences. La perception du monde qu'ont ces acteurs est résolument électronique et leur champ de vision est une planète sous emprise américaine. Le moyen pour cela est le contrôle le plus étroit possible du complexe informations-médias parce qu'il confère le pouvoir. L'efficacité de cette stratégie tient en grande partie à la relation forte entre le secteur public, le secteur privé, et la société civile[58].
Les systèmes d'information sur lesquels s'appuie le gouvernement fédéral sont constitués par les systèmes réseaux-centrés (Network-Centric), utilisés en Irak dès la première guerre du Golfe, et qui ont été transposés dans tous les grands secteurs stratégiques de l'économie américaine. Le gouvernement fédéral apporte ainsi un soutien en information stratégique pour que les grandes entreprises américaines remportent des marchés à l'exportation[59].
Le gouvernement fédéral exerce aussi une politique systématique d'influence, en s'appuyant sur la Common law et la normalisation internationale. Le gouvernement américain cherche à influencer les organisations multilatérales mondiales (OCDE, ONU, OIT…), les institutions européennes et en particulier la Commission européenne, les enceintes privées (Chambre de commerce internationale, Business Action for Sustainable Development, International Accounting Standards Board), et les organisations de protection de l'environnement. L'influence s'exerce aussi dans les pratiques commerciales et les doctrines de l'aide au développement. Elle s'exerce enfin dans la sphère socioculturelle, en utilisant la technique du social learning, par l'enseignement, la langue anglaise et le cinéma[60].
Le gouvernement américain a aussi mis en place depuis longtemps une politique très protectionniste par rapport aux achats publics de l'administration américaine (voir section marchés publics des États-Unis de l'article protectionnisme).
[modifier] Chiffres-clés
Quelques chiffres récents :
- PIB par habitant en PPA en 2004 : 39 498 $[61]
- Investissement (FBCF, 2004) : 19,6 % du PIB[61]
- Recherche et développement (en % du PIB, en 2003) : 2,6 %[61]
- Taux d'inflation (2005) : 3,4 %[61]
- Répartition de la population active (en % en 2004)[61]
- Secteur primaire : 1,7 %
- Secteur secondaire : 20,8 %
- Secteur tertiaire : 77,4 %
- L'économie américaine a créé 2 millions d'emplois nouveaux en 2005
- Déficit commercial cumulé en mai 2007 : 296 milliards de $[62]
- Voir aussi : Accord de libre-échange nord-américain
- Consultez les paragraphes sur l'économie des États et des grandes villes.
[modifier] Société
[modifier] Caractéristiques générales
Société américaine | ||
---|---|---|
Revenu moyen (en $ constant et par foyer) |
46 326[63] | 2005 |
IDH | 0,951[64] | 2008 |
Coefficient de Gini | 46,9 | 2005 |
Pauvreté | 12,6 % à 13,3 %[63] |
2005 |
Les États-Unis sont un pays riche et développé, avec de fortes inégalités sociales. L'IDH est de 0,951 en 2005 et classe le pays au 12e rang des États les plus développés de la planète. Selon le bureau du recensement américain, le revenu brut moyen était de 46 326 $ en 2005[63]. Il est le plus élevé du pays dans le New Jersey (60 246 $) et le plus bas dans le Mississippi (34 396 $)[65]. À parité de pouvoir d'achat, ces niveaux de revenus sont comparables à ceux des autres pays développés. En 2006, 10 % des ménages les plus riches concentrait près de 50 % du revenu[66]. Le pourcent le plus riche en recevait 23 %[67]. Cette dernière catégorie a bénéficié entre 2002 et 2006 des trois quarts de la progression des revenus. La part des Américains vivant sous le seuil de pauvreté a légèrement augmenté pendant les deux mandats de George W. Bush.
[modifier] Protection sociale
La protection sociale aux États-Unis couvre 90 % de la population américaine[68]. Depuis le New Deal et la création de l'État-providence (Welfare State), le gouvernement met en œuvre plusieurs programmes afin d’aider les personnes en difficulté : Medicare, Medicaid, Aid to Families with Dependent Children (AFDC) puis Temporary Assistance for Needy Families (TANF) pour les mères au foyer, Early Childhood Intervention et SCHIP pour les enfants en difficulté, SSI pour les personnes âgées, les aveugles et les handicapés[69], Low Income Home Energy Assistance Program (LIHEAP) pour les plus pauvres[70], Old-Age, Survivors, Disability and Health Insurance (OASDHI) pour les chômeurs et les veuves, etc.
En 2000, 180 millions d’Américains[71] bénéficiaient de la sécurité sociale. Le système de répartition des aides sociales est pluraliste et décentralisé : l’État fédéral donne une enveloppe fixe aux 50 États fédérés. La protection sociale dépend de la situation de l'individu : l'assurance maladie n'est pas obligatoire. L’organisation fédérale des États-Unis entraîne des inégalités géographiques quant aux dépenses et aux redistributions sociales. La philosophie dominante est que la meilleure assurance sociale reste le plein emploi : les divers gouvernements qui se succèdent cherchent avant tout à maintenir la croissance économique et à faire baisser le chômage. Contrairement aux idées reçues, le sort des pauvres ne laisse pas indifférent aux États-Unis[72]. La pauvreté est largement prise en charge par les Américains dans le cadre des associations caritatives (plus de 650 000 dans tout le pays), des organisations religieuses et des institutions philanthropiques ; les États-Unis sont le premier pays du monde pour le bénévolat[73] : 93 millions d'Américains[73] le pratiquent à différents degrés. Il implique surtout les retraités et les femmes. Le bénévolat américain est particulièrement développé dans le domaine des arts et contribue au fonctionnement de nombreuses institutions culturelles.
En 2005, le système des retraites procurait plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités des États-Unis[74]. Le système des retraites américain est complexe : la Social security est une retraite fédérale calculée en fonction du nombre d’années travaillées, des cotisations versées et de l’inflation. À la fin des années 1990, le gouvernement fédéral dépensait 289 milliards de dollars pour le système des retraites obligatoires[75]. Les Pensions sont payées par les grandes entreprises et les administrations publiques. Enfin, la retraite par capitalisation consiste en des plans d’épargne-retraite et des fonds de pension. Les retraités les plus pauvres reçoivent des aides fédérales complémentaires (OASDHI) et pour les soins (Medicare).
[modifier] Démographie
Démographie américaine | ||
---|---|---|
Population (millions d'hab.) |
303,8 | 2008 |
Densité (hab./km²) |
33,2 | 2008 |
Croissance démographique (%) |
6,4[76] | 2000-2006 |
Espérance de vie (années) |
Hommes : 75,6 Femmes : 80,8 Population : 78,1 |
2007 |
Population de 65 ans et + |
12,4 %[76] | 2005 |
Indice de fécondité | 2,04[61] | 2004 |
Taux de natalité (pour 1 000) |
14,2 | 2008 |
Taux de mortalité (pour 1 000) |
8,34 | 2008 |
Taux de mortalité infantile(pour 1 000) |
6,63 | 2004 |
Taux de migration (pour 1 000) |
3,41 | 2004 |
Âge médian (années) |
36.7 | 2008 |
Blancs non Hispaniques (%) | 65,6[76] | 2008 |
Noirs (%) | 12,8[76] | 2008 |
Asiatiques (%) | 4,5[76] | 2008 |
Hispaniques (%) | 15,4[76] | 2008 |
Avec plus de 300 millions d'habitants depuis 2006, la population des États-Unis représente environ 4,5 % de la population mondiale. Selon le bureau du recensement, la croissance démographique annuelle est de 0,89 %[54]. Son indice de fécondité est de 2,05 enfants par femme[54]. Le nombre d'immigrés clandestins est estimé à 12 millions de personnes, soit 4 % de la population totale[77]. En 2006, 1,27 million d'immigrés ont reçu une carte de résidence légale. Le Mexique est leur premier pays d'origine depuis deux décennies suivent, depuis 1998, la Chine, l'Inde et les Philippines[78].
En 2007, les cinq États les plus peuplés étaient la Californie (36 553 215 millions d'habitants), le Texas (23 904 380 millions), l’État de New York (19 297 729 millions), la Floride (18 251 243 millions) et l’Illinois (12 852 548 millions). Sept États avaient une population inférieure à 1 million d’habitants : par ordre décroissant, le Montana, le Delaware, le Dakota du Sud, l’Alaska, le Dakota du Nord, le Vermont, et le Wyoming, qui constitue l’État le moins peuplé avec 522 830 habitants. Au final, le recensement de 2000 montre que les dix États les plus peuplés abritent 54 % de la population, tandis que 3 % de la population réside dans les dix États les moins peuplés. En 2000, le Sud (100,2 millions d’habitants, soit 36 % de la population) et l’Ouest (63,2 millions d’habitants, soit 22 % de la population) rassemblaient plus de la moitié de la population totale. Ils sont aujourd’hui plus peuplés que le Nord-Est (53,6 millions d’habitants, soit 19 % de la population), centre historique du peuplement et de la révolution industrielle. Depuis les années 1950, on observe un déplacement du centre de gravité du pays depuis le Nord-Est (qui abritait 26 % de la population en 1950) vers le Sud-Ouest. Ce sont en effet les États de l’Ouest et du Sud qui enregistrent la plus forte progression démographique. Ainsi, entre 1980 et 1990, 54,3 % de la croissance démographique nationale s’est faite au bénéfice des trois États de Californie, de Floride et du Texas. Cette tendance a perduré entre 1990 et 2000, le taux de croissance de l’Ouest ayant été de 19,7 % et celui du Sud de 17,3 % tandis qu’il s’établissait à 5,5 % dans le Nord-Est ; le Texas est désormais plus peuplé que l’État de New York. Entre 1990 et 2000, pour la première fois, tous les États américains ont vu leur population augmenter, au premier rang desquels le Nevada. Comme au cours de la décade précédente (+ 42 %), il a de nouveau enregistré le taux de croissance le plus important (+66 %). L’Arizona, le Colorado et l’Utah affichent des croissances atteignant plus de 30 %.
Structure par âge :
La démographie des États-Unis diffère, sur certains points, de celle des autres pays industrialisés et développés :
- Ils sont le premier pays d'immigration du monde : en 1991, ils ont accueilli plus de 1,8 million d'immigrants et, en 2005, ils comptent officiellement 36 millions d'habitants nés à l'étranger, soit 12,4 % de la population.
- La natalité y est plus forte et dynamique que dans les autres pays riches.
- Ils sont au troisième rang des pays les plus peuplés, derrière la Chine et l'Inde.
- Un tiers environ des habitants se réclament aujourd'hui d'ancêtres appartenant à une minorité.
- Il existe une cinquantaine d'agglomérations de plus d'un million d'habitants.
- Onze ou douze millions de clandestins travailleraient aux États-Unis, provenant essentiellement d'Amérique latine.
[modifier] Sciences et culture
On distingue deux types de culture aux États-Unis : la culture élitiste et la culture populaire. La première est peu connue, la seconde rayonne dans le monde entier grâce au cinéma, à la musique, à Internet.
La culture américaine a une base anglo-saxonne, qui s'explique par les origines historiques du pays. L'anglais est la langue la plus parlée. Cependant, les apports d'autres cultures contribuent à faire des États-Unis un creuset culturel :
- l'héritage amérindien se lit dans certains mots et toponymes.
- l'influence hispanique est forte en Californie, au Nouveau-Mexique et au Texas ainsi que dans plusieurs grandes villes ailleurs (New York, Miami en Floride, Hartford dans le Connecticut).
- l'influence française, mais surtout acadienne, est forte en Louisiane.
- les immigrants européens ont également marqué la culture du pays.
[modifier] Science et technologie
Depuis la fin du XIXe siècle, les États-Unis occupent les premiers rangs mondiaux pour la recherche scientifique et les innovations technologiques. En 1876, Alexandre Graham Bell dépose un brevet pour l'invention du téléphone. Le laboratoire de Thomas Edison met au point le phonographe, la lampe à incandescence et l'une des premières caméras. Au début du XXe siècle, les entreprises de Ransom E. Olds et d'Henry Ford expérimentent de nouvelles façons de produire les véhicules automobiles. En 1903, les frères Wright procèdent à l'un des premiers vols en avion. L'arrivée au pouvoir des nazis au début des années 1930 contraint de nombreux scientifiques européens à émigrer aux États-Unis, tels qu'Albert Einstein et Enrico Fermi. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le projet Manhattan fait entrer le monde dans l'âge atomique. La course à l'espace pendant la Guerre froide a produit d'importantes avancées dans l'armement, de l'informatique et de l'aérospatiale. C'est aux États-Unis que sont nés l'ARPANET et l'internet. Aujourd'hui, la recherche scientifique et technologique reste en pointe notamment dans le domaine des OGM, grâce à d'importants investissements et des universités renommées. Une majorité des Américains aujourd'hui a un accès à internet, et 99 % sont possesseurs d'un poste de télévision (il y a aujourd'hui plus de téléviseurs que de résidents dans un foyer moyen, sans parler des postes qui se généralisent dans les lieux publics, tels les transports en commun, les ascenseurs ou les hall d'aéroports[79]).
[modifier] Littérature et philosophie
Au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, la littérature américaine reste influencée par les œuvres et les auteurs européens[réf. nécessaire]. Vers le milieu du XIXe siècle apparaît une littérature proprement américaine avec des auteurs tels que Nathaniel Hawthorne, Edgar Allan Poe ou Henry David Thoreau. Le romancier Mark Twain et le poète Walt Whitman sont les principales figures littéraires des États-Unis dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Emily Dickinson, qui n'était pas célèbre de son vivant, fut par la suite reconnue comme l'une des poètesses essentielles de l'Amérique.
Onze Américains ont reçu le prix Nobel de littérature au XXe siècle, Toni Morrison étant la dernière en 1993. Ernest Hemingway, lauréat de l'année 1954, et John Steinbeck, lauréat de l'année 1962, sont des écrivains majeurs du XXe siècle. Parmi les romans les plus importants, on peut citer : Les Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain (1885), Gatsby le Magnifique de F. Scott Fitzgerald (1925), Les Raisins de la colère de John Steinbeck (1939).
Le roman noir est un des genres littéraires les plus populaires.
Les transcendantalistes menés par Ralph Waldo Emerson et Henry David Thoreau sont à l'origine du premier mouvement philosophique américain au XIXe siècle. Après la guerre de Sécession, Charles Sanders Peirce puis William James et John Dewey développent le mouvement du pragmatisme. Au XXe siècle, Willard Van Orman Quine et Richard Rorty sont les représentants de la philosophie analytique.
[modifier] Arts plastiques et visuels
Au milieu du XIXe siècle, l'Hudson River School est un mouvement artistique, fondé par un groupe de peintres influencés par le romantisme. Leurs tableaux représentent les paysages américains. L'exposition de l'Armory Show en 1913 à New York est considérée comme le point de départ de l'art moderne aux États-Unis. Georgia O'Keeffe, Marsden Hartley et d'autres artistes expérimentent de nouveaux styles et mettent en œuvre une sensibilité unique. Après 1945, Jackson Pollock et Willem de Kooning font naître l'expressionnisme abstrait ; Andy Warhol et Roy Lichtenstein inventent le pop art. L'art de la photographie se développe de manière précoce aux États-Unis, dès le XIXe siècle, avec des photographes comme Alfred Stieglitz, Edward Steichen, Ansel Adams, et bien d'autres. Dans le domaine de la bande dessinée, le comic et le comic strip sont deux genres nés dans la presse américaine. Les super-héros comme Superman (1938), Batman (1939) ou Spider-Man (1962), sont devenus des icônes et des symboles de l'Amérique.
[modifier] Architecture
L’architecture aux États-Unis est diverse selon les régions et s'est construite grâce aux apports extérieurs, qui n'ont pas été uniquement anglais. L'architecture amérindienne et coloniale a laissé peu de vestiges. Avec la naissance des États-Unis, les bâtiments publics sont influencés par l'antiquité gréco-latine et reflètent l'idéal républicain. Au XIXe siècle se succèdent de nombreux styles tels que le Greek Revival, néogothique, City Beautiful, éclectisme, style Beaux-Arts, style victorien qui se rattachent aux traditions européennes. L'architecture américaine s'émancipe vraiment à la fin du XIXe siècle avec la création d'un nouveau type de bâtiment : le gratte-ciel. Dans l'entre-deux-guerres, l'Empire State Building et le Chrysler Building sont des exemples fameux de style Art déco. La Prairie School inaugure la période de l'architecture organique aux États-Unis. Louis Sullivan et Frank Lloyd Wright sont considérés comme ses principaux représentants. Le siège de l'ONU à New York est l'illustration la plus remarquable du style international après 1945. Dans les années 1960, les œuvres majeures du postmodernisme sont le Lincoln Center et le Metropolitan Opera. Les années 1970-1980 sont marquées par l'édification de musées aux formes audacieuses (Musée Guggenheim, Walker Art Center, Getty Center) et les architectes Pei et Richard Meier.
[modifier] Musique et arts du spectacle
Phineas Taylor Barnum est l'un des premiers promoteurs du théâtre américain, qui commença dans le quartier des spectacles à Manhattan en 1841. Edward Harrigan et Tony Hart s'associent dans les années 1870 pour produire une série de comédies musicales à New York. Au début du XXe siècle, Broadway devient le centre de ce genre aux États-Unis. Les chansons et les mélodies d'Irving Berlin, Cole Porter et Stephen Sondheim deviennent des classiques. En 1936, le dramaturge Eugene O'Neill remporte le prix Nobel de littérature; le prix Pulitzer de théâtre récompense Tennessee Williams, Edward Albee et August Wilson.
En musique, Charles Ives (1874-1954) est considéré comme l'un des premiers grands compositeurs américains, dans les années 1910. Henry Cowell et John Cage ont essayé après lui de donner une approche américaine de la composition classique. Aaron Copland et George Gershwin développent une synthèse spécifiquement américaine de la musique populaire et classique.
En ce qui concerne la musique populaire du XXe siècle, les États-Unis sont le berceau du gospel, du jazz, du blues, du rhythm and blues, du rock 'n' roll, de la soul, de la house, du disco, de la funk, du jazz-rock et du rap.
Isadora Duncan et Martha Graham furent les figures centrales de la création en danse moderne ; George Balanchine et Jerome Robbins sont les grands noms du ballet.
[modifier] Cuisine
La cuisine américaine est à l'image du peuplement du pays, c'est-à-dire diverse et métissée. Toutefois, les principaux apports sont allemand, hollandais et irlandais et ces influences perdurent jusqu'à nos jours. La cuisine amérindienne compte également beaucoup : les recettes traditionnelles des Indiens d'Alabama sont préservées et protégées comme un patrimoine culturel[80].
Il existe également de nombreux plats et cuisines régionaux : cuisine amish en Pennsylvanie, cuisine cadienne de la Louisiane, cuisine paysanne du Vieux Sud (dont la cuisine virginienne), californienne ou de la Nouvelle-Angleterre. C'est aux États-Unis que sont nés la cuisine rapide (fast-food) et les produits de consommation de masse, qui se sont diffusés dans le monde entier (Coca-Cola, etc.).
[modifier] Religion
Depuis la fin du XVIIIe siècle, la religion est officiellement séparée de l'État et ce principe est assuré par la constitution (article VI et premier amendement). Dans la constitution et dans la Déclaration des Droits, il n'est jamais fait référence à Dieu ou à la Providence[81]. La véritable devise des États-Unis est E pluribus unum bien que tout le monde, Américains comme étrangers se refèrent à God Bless America (Que Dieu bénisse l'Amérique). Dieu se retrouve aussi sur la monnaie américaine : In God We Trust (« En Dieu nous croyons »). L'État fédéral ne subventionne aucune école religieuse au nom de la liberté religieuse[82]. Depuis 1962, la prière à l'école est prohibée par l'arrêt Engel contre Vitale[81]. Enfin, il ne faut pas oublier que le premier amendement garantit la non-ingérence de l'État dans les religions et la liberté de culte.
La société américaine accorde une place importante à la religion et à la spiritualité : par exemple, on peut trouver dans chaque chambre d'hôtel une Bible, dans les rues des drapeaux et autres vignettes clamant la souveraineté et la miséricorde de Jésus, et le président américain n'hésite pas à évoquer Dieu dans ses discours. On parle ainsi souvent de « religion civile ». La grande diversité des Églises et le dynamisme dont elles font preuve sont en grande partie expliqués par l'histoire du pays. Aujourd'hui encore, les différentes Églises sont impliquées dans la vie sociale et politique de la nation. L'athéisme a tendance à progresser aux États-Unis[83] : d'après un sondage Pew Forum d'août 2007, les Américains agnostiques constituent 21% de la population, soit 63 millions de personnes[84]. Selon une enquête d'avril 2009, le nombre d'Américains sans religion s'établirait à 15 %[83]. Les athées américains s'organisent en associations parmi lesquelles la Coalition laïque pour l'Amérique est la plus puissante. Dans les universités, l’Alliance des étudiants laïques possède quelque 146 bureaux sur les campus du pays[83]. Cependant, les athées constituent le groupe dont les citoyens américains se méfient le plus, avant même les musulmans et les homosexuels, réaction sociale d'une nation encore très ancrée dans son histoire et identité religieuse où l'écrasante majorité des Américains sont de confessions protestantes, héritage des premiers colons britanniques. La composante chrétienne se voit d'autant plus renforcée aux États-Unis de part l'immigration soutenue prévenant des pays hispaniques dont les populations sont profondément catholiques redonnant ainsi vigueur au catholicisme américain notamment dans les États de Californie, Arizona, Texas et Floride.
[modifier] Sport
Depuis la fin du XIXe siècle, le baseball est considéré comme le sport national des États-Unis. Le basket-ball, le hockey sur glace et le football américain sont les trois autres disciplines majeures dans le pays, dont les matches sont regardés par des milliers de spectateurs. La boxe et les courses de chevaux sont les sports individuels les plus suivis, même s'ils sont concurrencés par le golf et la compétition automobile (Nascar). Le football, appelé soccer aux États-Unis est largement pratiqué par les jeunes et les équipes d'amateurs. Le tennis et d'autres sports de plein air sont également appréciés.
Si de nombreux sports ont été importés d'Europe, c'est en Amérique qu'est né le basket-ball : il fut inventé par le canadien James Naismith à Springfield en 1891. Quant à la Crosse, elle dérive de pratiques amérindiennes précoloniales. Le surf existait dans les îles Hawaï dès le XVe siècle et fut remis au goût du jour par Duke Kahanamoku (1890-1968). Le skateboard et le snowboard ont été inventés aux États-Unis au XXe siècle.
Huit jeux olympiques eurent lieu sur le territoire américain, quatre d'été (St Louis, 1904 ; Los Angeles, 1932 ; Los Angeles, 1984 ; Atlanta, 1996), quatre d'hiver (Lake Placid, 1932 ; Squaw Valley, 1960 ; Lake Placid, 1980 ; Salt Lake City, 2002). Les athlètes américains ont remporté un total de 2 191 médailles depuis les débuts des jeux olympiques d'été, soit plus qu'aucun autre pays[85]. Le pays occupe la seconde place derrière la Norvège pour les jeux olympiques d'hiver, avec 216 médailles[86]. Plusieurs sportifs américains sont devenus célèbres dans le monde : on peut citer, parmi tant d'autres le joueur de base-ball Babe Ruth, le boxeur Mohamed Ali, le joueur de tennis John McEnroe, l'athlète Carl Lewis, le joueur de basketball Michael Jordan, le golfeur Tiger Woods ou le nageur Michael Phelps.
Parmi les plus importantes manifestations sportives, on trouve le Super Bowl (finale du football américain), les World Series (finale de baseball), l'Indianapolis 500 (course automobile à la renommée mondiale), l'US Open de tennis, ou le marathon de New York.
[modifier] Fêtes et jours fériés
Date | Nom français | Nom américain | Sens |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'an | New Year's Day | Nouvel an |
Troisième lundi de janvier | Jour de Martin Luther King | Martin Luther King Day | Naissance de Martin Luther King, pasteur afro-américain militant pour les droits civiques des Noirs. |
Troisième lundi de février | Jour de George Washington. | Washington's Birthday (communément, President's Day). | Naissance de George Washington, premier président des États-Unis (22 février), et d'Abraham Lincoln (12 février) |
Dernier lundi de mai | Jour du Souvenir. | Memorial Day | Souvenir des anciens combattants |
4 juillet | Jour de l'indépendance. | Independence Day | Commémoration de la déclaration d'indépendance de 1776. |
Premier lundi de septembre | Fête du Travail. | Labor Day | Célébration de la contribution des travailleurs au pays, le premier défilé a lieu en 1882 |
Deuxième lundi d'octobre | Jour de Christophe Colomb. | Columbus Day | Fête célébrée en l'honneur de Christophe Colomb |
11 novembre | Jour des anciens combattants. | Veterans' Day | Commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale. |
Quatrième jeudi de novembre | Action de grâce. | Thanksgiving | Remerciements à Dieu pour l'arrivée saine et sauve en Amérique du bateau le Mayflower |
25 décembre | Noël | Christmas Day. | Nativité |
Certains jours sont fériés dans un État, mais pas dans l'autre : en Californie par exemple, le César Chávez Day (31 mars) ou le Native American Day (le 4e lundi de septembre), les écoles publiques peuvent être fermées.
[modifier] Langues
Langues (2005)[87] | |
---|---|
Anglais | 216,2 millions |
Espagnol, incl. créole | 32,2 millions |
Chinois | 2,3 millions |
Français, incl. créole | 1,9 million |
Tagalog | 1,4 million |
Vietnamien | 1,1 million |
Allemand | 1,1 million |
[modifier] Statut des langues
En 2008, aucune loi n'avait été votée pour préciser la ou les langues officielles à l'échelle fédérale. Toutefois, selon l'organisme US English, 30 États fédérés[88] avaient voté de telles lois au profit de l'anglais comme langue officielle unique. En outre, l'État de Hawaï est officiellement bilingue anglais-hawaïen. Le territoire de Porto Rico a aussi deux langues officielles, l'espagnol et l'anglais. Au XXIe siècle, les deux principaux partis politiques fédéraux ne semblent pas enclins à voter une loi au niveau fédéral, car elle pose le problème de la part de plus en plus importante des hispanophones dans certains États. Débattre de l'anglais comme langue officielle était considéré par ces partis comme une mise en conflit entre les électeurs anglophones et les électeurs issus d'une immigration récente.
Le 18 mai 2006, le Sénat a adopté une proposition de loi proposée par le républicain James Inhofe décrivant l'anglais comme « langue commune et unificatrice » des États-Unis[88]. L'acquisition de la nationalité américaine ou d'une carte de séjour permanente seraient, selon cette proposition de loi, soumises à la bonne connaissance de l'anglais. Pour entrer en vigueur, elle doit être aussi adoptée à la chambre des représentants, mais pourrait subir le veto du Président.
[modifier] La Louisiane
1968 : Le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), organisme d'État chargé de promouvoir le français en Louisiane est créé, à l'initiative de James Domengeaux, représentant (député) et avocat francophone. Par la suite, le français gagne un statut spécial dans cet État (toutefois, la Louisiane n'est pas déclarée officiellement bilingue). Les lois de 1968 en faveur de la renaissance francophone sont votées à l'unanimité par la Chambre des représentants et le Sénat de la Louisiane.
1971 : Edwin Edwards est le premier gouverneur francophone de la Louisiane au XXe siècle.
[modifier] Américains illustres
Voir Liste de personnalités américaines
Listes :
- Liste de scientifiques américains par ordre alphabétique
- Liste des présidents des États-Unis
- Liste d'écrivains américains par ordre chronologique
- Liste d'écrivains américains par ordre alphabétique
[modifier] Symboles des États-Unis
Novus Ordo Seclorum, Grand sceau des États-Unis |
|||
[modifier] Statistiques
- Dépenses militaires : 688 milliards USD (budget prévisionnel pour 2010[89])
- Lignes de téléphone : 150 millions (en 2008)[24]
- Téléphones portables : 270 millions (en 2008)[24]
- Postes de radio : 575 millions (en 1997)
- Postes de télévision : 219 millions (en 1997)
- Ordinateurs : 659 pour 1 000 habitants
- Utilisateurs d'Internet : 231 millions (en 2008)[24]. 15e mondial dans la proportion de population ayant accès au haut débit avec 81,17 millions d'abonnés (juin 2009)[90].
- Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 7 800 (en 2000)
- Routes : 6 465 799 km (dont 4 209 835 goudronnés) (en 2007)[24]
- Voies ferrées : 226 427 km (en 2007)[24]
- Voies navigables : 41 009 km (en 2008)[24]
- Nombre d'aéroports : 15 095 (dont 5 174 avec pistes goudronnées) (en 2009)[24]
[modifier] Codes
Les États-Unis ont pour codes :
- K, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- N, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- US, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- US, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- .us, selon l’IANA, le domaine national de premier niveau,
- USA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- USA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- USA, selon la liste des codes pays du CIO,
- USA, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
[modifier] Notes et références
- ↑ (fr) Devise: In God We Trust - Traduction officielle sur le site de l'Ambassade des États-Unis à Paris
- ↑ http://www.census.gov/population/www/popclockus.html
- ↑ PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).
- ↑ PIB nominal, d'après la CIA.
- ↑ Comme la plupart des États, les États-Unis ont un nom court pour l'usage courant, pédagogique et cartographique, et un nom long pour l'usage officiel. Voir aussi liste des pays du monde#Nom de forme courte et longue
- ↑ Il se situe au 3e rang depuis la dissolution de l'URSS en 1991.
- ↑ La République populaire de Chine avec Taïwan est plus étendue que les États-Unis ; sans Taiwan, la Chine se place au quatrième rang mondial
- ↑ Pays et capitales du monde au 1er janvier 2006, Commission de toponymie de l’Institut géographique national (IGN) de France
- ↑ Comment dire non à Bush et merci à l'Amérique, Libération, 3 juin 2004
- ↑ Discours de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, prononcé à l’occasion du lancement de l'opération Les Belles Etrangères, à la Bibliothèque nationale de France
- ↑ Laurent Laplante - Reconquérir l'Amérique?
- ↑ Barack Obama’s promise to America, The Times, 1 janvier 2009
- ↑ Sur les sites d'Old Crow et de Bluefish ; lire Philippe Jacquin, Daniel Royot, Go West ! Histoire de l’Ouest américain d’hier à aujourd’hui, Paris, Flammarion, 2002, p. 20
- ↑ (en) Peopling America, juin 2004, Smihtsonian Institute, National Museum of Natural History. Consulté le 24-11-2007
- ↑ Le Vermont fut le premier à abolir l'esclavage : lire Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, 2003, p. 103 ; Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005 (ISBN 2-0207-9950-2), p. 117
- ↑ (en) Al Nofi, « Statistics on the War's Costs », Louisiana State University. Consulté le 24 novembre 2007
- ↑ (en) 1860 Census, Bureau du recensement américain. Consulté le 24 novembre 2007 [pdf]
- ↑ Marshall L. De Rosa, ,The Politics of Dissolution: The Quest for a National Identity and the American Civil War, Edison, NJ: Transaction, 1997, p. 266 (ISBN 1-5600-0349-9)
- ↑ André KASPI, États-Unis 1968, L’année des contestations, Bruxelles, André Versaille éditeur, 2008
- ↑ Nouvel Observateur
- ↑ Colin S. Gray 1999, p. 126
- ↑ Avec Taïwan
- ↑ J.-Y. Cleach […], La puissance américaine, p. 104
- CIA - The World Factbook source :
- ↑ Liste non exhaustive, en particulier pour l'Alaska qui compte de nombreux sommets supérieurs à 4 000 mètres d'altitude
- ↑ C. Ghorra-Gobin, « De la ville à l'urban sprawl, la question métropolitaine aux États-Unis », Cercles, 13, 2001
- ↑ C. Ghorra-Gobin, Villes et société urbaine aux États-Unis, 2003, p. 104
- MSA donnée par le bureau de recensement américain ; cependant, il est souvent d'usage de combiner l'aire métropolitaine de San José avec celles de San Francisco et d'Oakland, le tout formant l'agglomération san-franciscaine qui compte 7,1 millions d'habitants Les chiffres de la population se basent sur la définition de la
- ↑ Americans Favor Private Giving, People-to-People Contacts, 2007, U.S. Dept. of State, International Information Programs. Consulté le 17 juin 2007
- ↑ Department of Defense Active Duty Military Personnel Strengths by Regional Area and by Country (309A), 31 décembre 2005, Global Policy Forum. Consulté le 21 juin 2007 [pdf]
- ↑ Ikenberry, G. John, « Illusions of Empire: Defining the New American Order », March/April 2004, Foreign Affairs
- ↑ Kreisler, Harry, and Chalmers Johnson, « Conversations with History », 29 janvier 2004, University of California at Berkeley. Consulté le 21 juin 2007
- ↑ The Fifteen Major Spender Countries in 2006, Stockholm International Peace Research Institute. Consulté le 20 juin 2007
- ↑ CIA, « Rank Order—Military Expenditures—Percent of GDP », 31 mai 2007, U.S. Dept. of S20tate, International Information Programs. Consulté le 13 juin 2007
- ↑ Budget of the United States Government, FY 2009, « Department of Defense », Office of Management and Budget. Consulté le 2 mars 2008
- ↑ Global Military Spending Hits $1.2 Trillion: Study, 11 juin 2007, Reuterst. Consulté le 21 juin 2007
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- ↑ (en) iCasualties.org: Operation Enduring Freedom
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- ↑ (en) Rank Order—GDP (Purchasing Power Parity), 15-11-2007, CIA. Consulté le 04-12-2007
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- ↑ (fr) Quelles marges de manœuvre financières pour Barack Obama ?, Sylvie Matelly, Directrice de recherche à l’IRIS
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- ↑ Portail de l'Advocacy Center
- ↑ Éric Denécé et Claude Revel, l'autre guerre des États-Unis, économie : les secrets d'une machine de conquête, pasges 71 à119
- ↑ Éric Denécé et Claude Revel, l'autre guerre des États-Unis, économie : les secrets d'une machnine de conquête, page 58
- ↑ Éric Denécé et Claude Revel, l'autre guerre des États-Unis, économie : les secrets d'une machine de conquête, pages 120 à 172
- L’état du monde 2006, Paris, La Découverte, 2005, page 362
- ↑ Pierre-Yves Dugua, « Dollar faible : l'Amérique en solde pour les touristes »dans Le Figaro du 13/07/2007, [lire en ligne]
- (en) Income, Poverty, and Health Insurance Coverage in the United States: 2005, août 2006, U.S. Census Bureau. Consulté le 17-06-2007
- ↑ (en) Human Development Report 2007, « The Human Development Index—Going Beyond Income », United Nations Development Program. Consulté le 27-11-2007
- ↑ (en) Income 2005. Consulté le 19-06-2007
- ↑ (en) Emmanuel Saez, Striking it Richer : The Evolution of Top Incomes in the United States (Update using 2006 preliminary estimates), 15 mars 2008, p. 6.
- ↑ Ibid., p. 7.
- ↑ André Kaspi, Les États-Unis d'aujourd’hui, Paris, Plon, 1999, p. 183
- ↑ A. Kaspi, F. Durpaire, H. Harter, A. Lherm, La civilisation américaine, Paris, PUF, 2004, p. 108
- ↑ National Energy Assistance Referral - LIHEAP Clearinghouse
- ↑ A. Kaspi, F. Durpaire, H. Harter, A. Lherm, La civilisation américaine, Paris, PUF, 2004, p. 112
- ↑ A. Kaspi, F. Durpaire, H. Harter, A. Lherm, La civilisation américaine, Paris, PUF, 2004, p. 106
- Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p. 358
- ↑ Article du Monde, 21/01/2005, [lire en ligne]
- ↑ André Kaspi, Les États-Unis d’aujourd’hui, Paris, Plon, 1999, p. 183
- (en) USA Quick Facts, Bureau du recensement américain. Consulté le 10-12-2007
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- ↑ (en) United States: Top Ten Sending Countries, By Country of Birth, 1986 to 2006 (table available by menu selection), 2007, Migration Policy Institute. Consulté le 05-07-2007
- ↑ (en) Average home has more TVs than people - USA Today, 21 septembre 2006
- ↑ Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2-0707-7931-9), p. 196
- Hélène Harter, L'Amérique, Paris, Le Cavalier Bleu, collection idées reçues, 2001 (ISBN 2-8467-0025-7), p. 30
- ↑ Guy Haarscher, La laïcité, Paris, PUF, que sais-je ? 3e édition, 2004 (ISBN 2-1305-3915-7), p. 102
- Courrier international du 12-05-2009, [lire en ligne] Laurie Goodstein, « Athées et fiers de l’être », dans
- ↑ Sondage Pew Forum réalisé sur 35 000 personnes entre mai et août 2007 : Philippe Gélie, correspondant à Washington, Le Figaro, « L'Amérique mystique, religieuse et tolérante » sur http://www.lefigaro.fr/, 24/06/2008. Consulté le 25 juin 2008
- ↑ (en) All-Time Medal Standings, 1896-2004, Information Please. Consulté le 25 novembre 2007
- ↑ (en) All-Time Medal Standings, 1924-2006, Information Please. Consulté le 25 novembre 2007
- ↑ Table 52—Languages Spoken at Home by Language: 2005, U.S. Census Bureau. Consulté le 18 octobre 2008
- Le Sénat américain fait de l'anglais la « langue nationale », Le Monde, 19 mai 2006
- ↑ (en) Budget militaire des États-Unis ; estimation - Department of Defense [pdf]
- ↑ Statistiques de l'OCDE sur la pénétration de l'accès Internet haut débit pour juin 2009 [xls]
[modifier] Voir aussi
[modifier] Bibliographie
- Michel Goussot, Les États-Unis, société contrastée, puissance contestée, La Documentation photographique no 8056, mars-avril 2007
- André Kaspi, Comprendre les États-Unis d'aujourd'hui, Librairie Académique Perrin, 2008, (ISBN 2262028060)
- Frédéric Salmon, Atlas historique des États-Unis : De 1783 à nos jours, Armand Colin, 2008, (ISBN 220034760X)
- John Atherton, Nicole Bernheim, Sophie Body-Gendrot, François Brunet, États-Unis, peuple et culture, La Découverte, 2004, (ISBN 2707142603)
- Daniel Van Euwen, Isabelle Vagnoux, Les États-Unis et le monde aujourd'hui, Éditions de l'Aube, 2008, (ISBN 2752604211)
- Denis Lacorne, Les États-Unis, Fayard, 2006, (ISBN 2213626723)
- André Kaspi, François Durpaire, Hélène Harter, Adrien Lherm, La civilisation américaine, PUF (coll. Quadrige), Paris, 2004 (première édition), 621 p. (ISBN 2130543502)
- Pascal Boniface, Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Hachette Littératures, 2008 (ISBN 978-2-0123-7638-0)
- Collectif, « La Nouvelle Amérique », dans GEO no 356, octobre 2008
- Collectif, « États-Unis », dans Encyclopædia Universalis, vol. 8, 2002, p. 753-859 (ISSN 2852295504) [ texte intégral ]
[modifier] Articles connexes
- États des États-Unis
- Forces armées des États-Unis
- Antiaméricanisme
- Constitution des États-Unis
- Culture américaine
- Élection présidentielle américaine
- Élection présidentielle américaine de 2008
- Liste des capitales des États-Unis
- Gentilés des États-Unis
- Liste des inventions américaines
- Liste des arbres officiels des États-Unis
- Liste des drapeaux des États des États-Unis
- Native American Graves Protection and Repatriation Act
- Politique des États-Unis
- Système éducatif des États-Unis
- Sport aux États-Unis
[modifier] Liens externes
- Sites officiels
- (en) Portail officiel des États-Unis
- Programmes d'information internationale diffusés par le Service d'information du département d'État des États-Unis.
- Revue française d'études américaines
- Autres sites
- Catégorie États-Unis de l’annuaire dmoz
- Relations frontalières avec le Mexique Immigration à la frontière méridionale, relations, économie et inégalités sociales.
- Géopolitique des États-Unis
- Encyclopædia Universalis, États-Unis
- (en) article « United States » sur Encyclopædia Britannica